Alternatives théâtrales - 137 - avril 2019 - Noticias argentinas. Perspectives sur la scène contemporaine argentine

Sommaire

  • Introduction
    Laurent Berger, Benoît Hennaut
  • Buenos Aires, un vaste laboratoire théâtral
    Jorge Dubatti
  • Perturbation et intervention. Modalités d’influence entre théâtre et politique en Argentine depuis les années 1980.
    Lorena Verzero
  • Des planches portègnes aux scènes internationales: singularités et trajectoires du théâtre indépendant argentin
    Florencia Dansilio, Joana Sanchez
  • Le Centre Culturel San Martín, carrefour de créations. Entretien avec Diego Pimentel 
    Laurent Berger
  • Le teatrista/créateur de Buenos Aires et l’anti-méthode du cirujeo, une approche décoloniale de la scène
    Lucas Trouillard
  • Le reflet déformant et instable du rée.Entretien avec Sergio Boris
    Laurent Berger
  • Renouveler la temporalité théâtrale Entretien avec Federico León
    Laurent Berger
  • Un parcours de formation théâtrale dans le Buenos Aires du théâtre indépendant. Entretien avec Romina Paula
    Laurent Berger
  • Désirs de parole dans la dramaturgie argentine actuelle
    Nina Jambrina

    textes inédits
    Fabián Díaz, Manuel Garcia, Giuliana Kiersz, Camila Fabbri, Ariel Farace, Eugenia Pérez Thomas, Andrés Gallina, Agostina Luz Lopes, Jorge Eiro, Marina Otero, Lucas Lagré

    teatro cervantes
    La maison des artistes vivants. Le Teatro Nacional Argentino – Teatro Cervantes: première saison d’un renouveau
    Ivana Soto
    Le Teatro Nacional Argentino – Teatro Cervantes: une nouvelle vision du théâtre public. Entretien avec Alejandro Tantanian, Oria Puppo, Ariel Farace, Andrés Gallina 
    Laurent Berger


AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:entretien - "Alternatives théâtrales - 137 - avril 2019 - Noticias argentinas. Perspectives sur la scène contemporaine argentine"
stdClass Object ( [audiences] => [domains] => )

Ceci pourrait également vous intéresser...

Pierre, papier, ciseaux

Pol Newman est un jeune homme qui n’a rien de remarquable. Pas spécialement…

D'Hadrien à Zénon (Volume 4) : « Le pendant des Mémoires d’Hadrien et leur entier contraire » : Correspondance 1964-1967, (D’Hadrien à Zénon, IV)

Dans ce quatrième volume de correspondance couvrant les années 1964-1967, la voix de Yourcenar explore principalement trois directions : des réflexions éblouissantes sur ses œuvres en cours ( L’œuvre au noir , son étude et ses traductions des Negro Spirituals dans Fleuve profond, sombre rivière , son anthologie La couronne et la lyre ), ses conflits juridiques avec Plon, ses combats environnementalistes, son pessimisme face à l’évolution du monde. D’emblée, frappe la hauteur de vue, ce regard yourcenarien qui décèle l’intelligibilité du tout dans un détail et perçoit dans les grands mouvements historiques et géologiques les bruissements du temps et de l’éternité. Adressées à des écrivains — Georges Sion, Alain Bosquet, Natalie Barney, Hortense Flexner… —, à ses avocats, ses éditeurs — Plon, Gallimard —, des admirateurs, des membres de sa famille de Crayencour, les lettres reflètent la «  vie immobile  » que traverse l’écrivain résidant à Mont Désert. En un parallélisme  éloquent,  la période des années 1964-1967 fait écho à la deuxième partie de L’œuvre au noir , «  la vie immobile  ». L’on peut voir en Zénon un double, un portrait en creux de Yourcenar. Leurs cheminements sont, en effet, convergents. Aux trois parties de L’œuvre au noir (La vie errante, La vie immobile, La prison) correspondent dans la vie de Yourcenar ces mêmes scansions. Chez l’un et l’autre, une quatrième étape advient, placée sous le signe de la libération intérieure.La correspondance de Marguerite Yourcenar entre 1964 et 1967 nous raconte l’aventure passionnante d’un livre à la fois victime et bénéficiaire des «extraordinaires carambolages du hasard et du choix» :  L’Œuvre au Noir . S’y déroule aussi, au jour le jour, l’histoire de la publication d’un ouvrage dont l’idée remonte au tout premier voyage de 1937, avec Grace Frick, dans le sud des États-Unis : le recueil des Negro Spirituals qui constituent  Fleuve profond, sombre rivière . La question de la traduction est omniprésente dans les lettres car elle concerne aussi la préparation de  La Couronne et la Lyre , «genre  Fleuve profond , mais il s’agit cette fois de poètes grecs». Ces années marquent le début d’une vie immobile à Petite Plaisance, hormis un voyage en Europe, notamment à Auschwitz, où peu à peu se forge le pessimisme qui prévaudra dans  L’Œuvre au Noir , «pendant des  Mémoires d’Hadrien  et leur entier contraire». La dynamique de l’écriture épistolaire de Marguerite Yourcenar a été respectée au plus près avec ses anglicismes, ses flottements sur les noms de lieux et de personnes, ses apories,…

Bruits du dehors

Bruits du dehors , le nouveau livre de Nicole Malinconi s’inscrit à plus d’un titre…