Alternatives théâtrales - 130 - octobre 2016 - Ancrage dans le réel | Objectif plumes

Alternatives théâtrales - 130 - octobre 2016 - Ancrage dans le réel

Sommaire

  • Introduction
    Bernard Debroux
  • À l’écoute de l’émergence : entretien avec Jean-Louis Colinet
    Bernard Debroux
  • Un théâtre engagé dans les questions de notre temps
    Norén, Richter et Pommerat programmés au Théâtre National:
    trois auteurs en quête du réel
    Marion Boudier
  • Apprendre des compagnies. Conversation au Théâtre National: 
    Aurelio Mergola, Oliva Carrère, Lara Ceulemans, Bernard Debroux, Vincent Hennebicq,
    Antoine Laubin, Sophie Linsmaux, Héloïse Meire, Fabrice Murgia, Violette Pallaro
  • Emma Dante, Cap au sud !
    Yannic Mancel
  • « Nous vivons tous dans l’histoire même si nous n’en habitons que la périphérie »
    Entretien avec Ascanio Celestini.
    Laurence Van Goethem
  • Eux, radicalement.
    Jean-Marie Piemme
  • Le Festival XS : la diversité comme mot-clef
    D’après un entretien avec Alexandre Caputo
    Marie Baudet

    Dossier : Joël Pommerat

  • Introduction
    Sylvie Martin-Lahmani
  • Ça ira (1), Fin de Louis, un tournant dans l’œuvre de Joël Pommerat ?
    Marion Boudier
  • L’enfance au cœur du jeu: entretien avec Yannic Mancel
    Eric Soyer
  • La multitude des voix : représentation sonore de la foule au théâtre
    Entretien avec François Leymarie
    Alisonne Sinard
  • Désordre d’un futur passé : une expérience de théâtre en prison
    propos recueillis auprès de Joël Pommerat
    Leïla Delannoy
  • Verbatim sur Joël Pommerat
    Blandine Armand

    En couverture: Ça ira (1), Fin de Louis, de Joël Pommerat
    Photo: © Elizabeth Carecchio, 2016
    Design graphique du numéro: Aline Baudet
    80 p. 
    PVP : 15 eur


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Dans ce quatrième volume de correspondance couvrant les années 1964-1967, la voix de Yourcenar explore principalement trois directions : des réflexions éblouissantes sur ses œuvres en cours ( L’œuvre au noir , son étude et ses traductions des Negro Spirituals dans Fleuve profond, sombre rivière , son anthologie La couronne et la lyre ), ses conflits juridiques avec Plon, ses combats environnementalistes, son pessimisme face à l’évolution du monde. D’emblée, frappe la hauteur de vue, ce regard yourcenarien qui décèle l’intelligibilité du tout dans un détail et perçoit dans les grands mouvements historiques et géologiques les bruissements du temps et de l’éternité. Adressées à des écrivains — Georges Sion, Alain Bosquet, Natalie Barney, Hortense Flexner… —, à ses avocats, ses éditeurs — Plon, Gallimard —, des admirateurs, des membres de sa famille de Crayencour, les lettres reflètent la «  vie immobile  » que traverse l’écrivain résidant à Mont Désert. En un parallélisme  éloquent,  la période des années 1964-1967 fait écho à la deuxième partie de L’œuvre au noir , «  la vie immobile  ». L’on peut voir en Zénon un double, un portrait en creux de Yourcenar. Leurs cheminements sont, en effet, convergents. Aux trois parties de L’œuvre au noir (La vie errante, La vie immobile, La prison) correspondent dans la vie de Yourcenar ces mêmes scansions. Chez l’un et l’autre, une quatrième étape advient, placée sous le signe de la libération intérieure.La correspondance de Marguerite Yourcenar entre 1964 et 1967 nous raconte l’aventure passionnante d’un livre à la fois victime et bénéficiaire des «extraordinaires carambolages du hasard et du choix» :  L’Œuvre au Noir . S’y déroule aussi, au jour le jour, l’histoire de la publication d’un ouvrage dont l’idée remonte au tout premier voyage de 1937, avec Grace Frick, dans le sud des États-Unis : le recueil des Negro Spirituals qui constituent  Fleuve profond, sombre rivière . La question de la traduction est omniprésente dans les lettres car elle concerne aussi la préparation de  La Couronne et la Lyre , «genre  Fleuve profond , mais il s’agit cette fois de poètes grecs». Ces années marquent le début d’une vie immobile à Petite Plaisance, hormis un voyage en Europe, notamment à Auschwitz, où peu à peu se forge le pessimisme qui prévaudra dans  L’Œuvre au Noir , «pendant des  Mémoires d’Hadrien  et leur entier contraire». La dynamique de l’écriture épistolaire de Marguerite Yourcenar a été respectée au plus près avec ses anglicismes, ses flottements sur les noms de lieux et de personnes, ses apories,…