5 minutes de retard

RÉSUMÉ

Tous les matins, c’est la même rengaine. Sitôt le cri strident du réveil : douche rapide, saut dans le boxer, puis costume cravate préparé la veille – bienheureuse initiative ! – tartine grillée à moitié engloutie, café soluble micro ondé toujours trop froid ou trop chaud et de toute façon imbuvable, toujours la course après le temps.

Chaque jour, même heure, même supplique : «Pourvu qu’il reste une place de parking ! Pourvu que je ne rate pas ce foutu train !»

6h30′. Il est là. Sale. Poussiéreux. Majestueux. Toujours là. Parfois en retard. Jamais en avance.

Moi, homme d’affaires d’une trentaine d’années, je prends ce train, tous les jours de la semaine. Toujours dans le même compartiment : premier wagon après la locomotive, deuxième banquette côté gauche, près de la fenêtre. Dans le sens de la marche. Toujours. (…) Aucun des autres passagers ne se risquerait à prendre mon siège. D’ailleurs, ils ont chacun leur banquette attitrée. Je suppose que, moi non plus, je n’oserais m’aventurer sur leur territoire. Cela fait partie d’un pacte entre nous…

À PROPOS DE L'AUTRICE
Rachel Colas

Autrice de 5 minutes de retard

Rachel Colas, autrice et maître-praticien PNListe, a concrétisé son rêve d’enfant par la publication de son premier recueil de nouvelles Cinq minutes de retard aux éditions du Dauphin, Paris. Passionnée par le développement personnel et spirituel, elle aborde des thèmes comme le destin, le temps, le merveilleux, le rêve et le fameux “il n’y a pas de hasard” . Elle a à cœur d’offrir des clefs pour permettre à chacun de réaliser ses rêves

AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:xfirstword - "5 minutes de retard"
stdClass Object ( [audiences] => [domains] => Array ( [0] => 10367 ) )

Ceci pourrait également vous intéresser...

Nouvelles de Belgique

La littérature serait-elle le meilleur moyen de découvrir une région ? Comment percevoir autrement l’esprit d’un lieu qu’à travers la perception intime qu’en donne un écrivain ? Les éditions Magellan & Cie ont répondu avec conviction à ces questions en imaginant leur collection « Miniatures », qui vient de consacrer un de ses derniers titres à la Belgique.«  Alors que la mondialisation des échanges progresse, que le monde devient un pour tous, des mondes-miniatures s’imposent, des pays et des régions entières affirment leur identité, revendiquent leur histoire ou leur langue, réinvestissent pleinement leur espace. Quoi de plus parlant qu’une miniature, la nouvelle, pour lever le voile sur ce monde-là, celui d’une diversité infinie et porteuse d’espoir ?  », voilà en quelques mots comment l’éditeur, Pierre Astier, présente cette initiative qui a déjà publié une quarantaine de titres aussi variés que ceux consacrés à Cuba, Haïti, Montréal, le Liban, le Mali, le Congo, la Corse ou la Bretagne, la Catalogne, la Serbie ou la Corée, etc. Lire aussi : notre recension de  Nouvelles du Congo Ce recueil consacré à la Belgique a ceci de particulièrement réjouissant qu’il est le reflet du cosmopolitisme de notre petit pays, terre de passage et d’échanges, à la croisée de grandes cultures. C’est également un superbe florilège d’écritures et d’univers que nous révèlent les six auteurs de ces nouvelles : si les noms de Nadine Monfils et Patrick Delperdange ont des connotations bien francophones, ceux d’Alfredo Noriega, Aïko Solovkine, Katia Lanero Zamora et Kenan Görgün ne seraient pas a priori rangés dans un rayonnage français. Regrettons au passage qu’aucun auteur flamand ne figure au sommaire puisqu’il s’agit d’un recueil intitulé Nouvelles de Belgique . Une suggestion à glisser à l’éditeur pour un deuxième tome ! Ne boudons pas notre plaisir cependant.Si l’on retrouve sans surprise la verve osée et franchouillarde de Nadine Monfils et les ambiances lourdes, voire sombres, de Patrick Delperdange, cette fois dans la touffeur d’une forêt ardennaise, les registres d’Alfredo Noriega, Aïko Solovkine et  Katia Lanero Zamora nous sont moins connus et nous réservent de belles surprises. Le premier n’a rien à envier à ses confrères latinos : il nous conte une histoire à la grande puissance imaginative entre une enfance équatorienne et des rencontres singulières dans le quartier des Marolles. Les deux textes suivants nous immergent dans des humanités en déshérence, tantôt confrontées aux restructurations, délocalisations, grèves et paysages industriels décrits avec une force visuelle rare, tantôt perdues entre deux appartenances culturelles surgies de l’exil d’une famille espagnole en pays liégeois. Si Solovkine nous confronte à la brutalité sociale, la nouvelle de Katia Lanero Zamora nous émeut par une dignité familiale retrouvée. Nous partageons le choix de l’éditeur s’il a voulu nous réserver le meilleur pour la fin : dans « Résurrection de Cyrano », Kenan Görgün met en scène deux frères turcs établis en Belgique. Ils y ont développé deux visions opposées de la vie professionnelle, de la vie tout court et de l’engagement, alors que du temps de leur jeunesse, ils se retrouvaient à l’unisson dans les…

Najlae

La petite sœur, décédée d’un cancer le 16 décembre 1995, continue de vivre entre les plis du cœur du cadet.…