Isabelle Spaak

PRÉSENTATION
Isabelle Spaak est une autrice et journaliste d'origine belge. Elle vit aujourd'hui en France. Son roman Ça ne se fait pas, publié en 2004, a reçu le Prix Rossel la même année.

BIBLIOGRAPHIE


PRIX


NOS EXPERTS EN PARLENT
Le Carnet et les Instants

Isabelle Spaak, prix Rossel 2004 pour Ça ne se fait pas, revient aujourd’hui avec un récit aiguisé, publié chez L’iconoclaste.

Qui peut me dire s’il connaît un enfant adopté en paix avec lui-même ? En dépit de toute la ferveur du monde, ces laissés-pour-compte des premiers jours fuient de toutes parts, tel un vase percé.

C’est à une exploration des alchimies familiales, de leurs mystères, que nous convie l’autrice d’Une mère, etc., s’inspirant cette fois de l’histoire vraie de Florence Billet, née en Colombie, française d’adoption. Depuis les pages, le vécu uppercute : si Florence est renommée Emmanuelle dans la fiction, c’est le véritable nom de sa mère biologique qui est inscrit, et l’enchaînement des épisodes de vie ont tout…


Le Carnet et les Instants

« Chasseur de baleines et chimères, éleveur de renards, traducteur de nuages, querelleur polyglotte, clown pour tous les âges, écrivain du dimanche, érudit, poète, Michel est aussi un épistolier infatigable ». Sa disparition, en 2019, plonge sa demi-sœur, Isabelle Spaak, dans un profond chagrin. Très vite, les souvenirs se bousculent, disparates, fragmentaires, soumis parfois aux défaillances de la mémoire. Il y a les vacances d’été sur l’Île de Ré dont les photos en kodachrome prises par la mère reconstituent l’heureux film, les cris et blessures d’enfant que seul Michel semble pouvoir apaiser puis les lettres échangées, innombrables.Ma chère Isabelle, as-tu lu Primo Levi ? La Trêve. J’ai l’impression de connaître ce texte par cœur, du premier au dernier…


Le Carnet et les Instants

« Finie la vie. Il n’en reste plus. On pourra seulement, si on le veut absolument, en faire l’histoire. »Henri Michaux, La Vie dans les plisLa citation d’Henri Michaux mise en exergue au début du roman donne le ton. Une allure folle nous plonge dans un récit où la narratrice se lance sur les traces  imprécises et floues de deux figures féminines : sa mère et sa grand-mère. Une narratrice qui est  finalement à  sa propre recherche avec les vides et les doutes que la démarche suppose.Le récit fait revivre avec charme, de manière parcellaire, mais étincelante,  des époques et des gens désormais disparus. Des mondes, des mondanités, une guerre mondiale, des classes et des réalités sociales, des architectures… Une histoire qui entraîne le lecteur de Bruxelles à…