Fabienne Zutterman

PRÉSENTATION
Bachelière en philologie classique et logopède, j'ai été professeure de français langue étrangère au CERAN à Nivezé. Je suis maman de 4 enfants dont 2 adoptifs d'origine haïtienne et mauricienne. L'oreille sensible aux langues étrangères telles que l'anglais de mon père, les dialectes de mon enfance africaine, la poésie française, latine et grecque, j'ai commencé dès 12 ans à rédiger des poèmes dont l'un a été primé au concours de poésie Paroles 81. Je ne suis heureuse que si la langue chante et danse sous ma plume, évoque des images, de la musique, des parfums ou autres sensations tactiles, ou des saveurs, des épices... En un mot, mon écriture doit stimuler les 5 sens et sublimer la vision commune du réel. Je développe aussi mon sens artistique dans la pratique du piano, de la sculpture de marionnettes liégeoises, du dessin urbain et de l'art floral. J'écoute, je ressens notre monde sous le filtre d'une sensibilité dont j'essaie de refléter les multiples facettes dans mes écrits et plus particulièrement mon roman, L'Afrique pour se perdre.

BIBLIOGRAPHIE


NOS EXPERTS EN PARLENT
Le Carnet et les Instants

Milou quitte la Belgique pendant l’été 1970 avec ses trois enfants pour s’assurer que son mari ne les emmènera pas aux USA avec lui, suite à leur séparation. D’un tempérament impulsif et fougueux, elle choisit l’Afrique pour se perdre, atterrit à Kinshasa dans le jeune Zaïre de Mobutu et se rend pour enseigner deux ans à Luluabourg (aujourd’hui Kananga), puis un an à Bukavu.À la porte de l’avion, une gifle d’air brûlant. Coup de javelot dans les rétines. Je vois le jour, enfin. Cette lumière… mais quelles montagnes avons-nous gravies pour être à ce point proches du soleil ?Liz, la narratrice, découvre tout au présent et ses périls : elle a à peine 6 ans à l’atterrissage et en aura 9 ans à son retour en Belgique. Elle sait dès ce moment qu’elle rédigera…