Carl Vanwelde

PRÉSENTATION
Médecin généraliste, Carl Vanwelde partage ses réflexions issues de ses rencontres avec amour, humour et humanité.Professeur au Centre Académique de Médecine Générale de l'Université catholique de Louvain.Fervent défenseur d'une pratique à visages humains, il aime à se voir comme un "gardien de phare". Pris dans la tempête de la maladie, le patient a besoin qu'on lui indique une voie pour regagner la terre ferme.http://entrecafejournal.blogspot.com/

BIBLIOGRAPHIE


NOS EXPERTS EN PARLENT
Le Carnet et les Instants

Il serait facile de dire d’une maladie qu’elle est avant tout une absence de poésie dans le corps et une forme d’absence momentanée de l’homme au monde. Mais la nomination du corps, sa compréhension minimale semblent être entraînée dans les mêmes mouvements d’infox que les autres. Le poète nomme, « invente les mots de la tribu » (Valéry), sépare et relie.Les écrivains-médecins (la littérature en est constellée), depuis Rabelais, sont légion dans la littérature. Les douleurs, les humeurs de l’homme (et de l’animal) sont la première matière des praticien de l’Art, ce dont a besoin un écrivain pour échapper au piège des idées…Depuis des années, malgré les avancées de la science, de la technologie et de l’éducation, les hommes savent…


Le Carnet et les Instants

Carl Vanwelde est médecin et écrivain. Outre des poèmes, il rédige depuis une quinzaine d’années des chroniques qui paraissent dans Le journal du médecin et qui sont rassemblées dans le présent recueil. Dans son court prologue, l’auteur prévient le lecteur qui chercherait quelque prolongation des séries télévisées urgentistes trépidantes que les pages que l’on apprête à tourner sont « significatives de la transformation que le contact des autres apporte ». Contacts : celui du regard qui embrasse un intérieur lors d’une visite à domicile, pour se centrer ensuite sur le visage, celui de l’écoute des mots entendus, puis de l’examen des corps avec l’oreille, avec les doigts. Nécessaire prélude au soin mis à rendre les émotions, les siennes tout autant que…