Les dessous chics, c’est ne rien dévoiler du tout, se dire que lorsqu’on est à bout, c’est tabou. En 1983, Birkin interprétait les mots vertigineusement justes de Gainsbourg, dans Les Dessous chics. Quelque trois décennies plus tard, Pilar Pujadas donne une étoffe littéraire à la lingerie, autour d’un énigmatique Cœur croisé. Ce sous-vêtement, d’un rouge arrogant, trouvé et observé tour à tour par cinq femmes, s’avère en effet la source d’émois inattendus.Confrontation 1, Les dessous chics, c’est une jarretelle qui claque dans la tête comme une paire de claques. Pour Déborah Sanchez, modeste femme d’ouvrage, le soutien-gorge est un camouflet professionnel infligé lorsque, dans une vie antérieure, elle prenait des galons en tant que préposée…