Max Kevlar[1], de son vrai nom Maximilien Kevlarovitch, est un détective privé bruxellois spécialisé dans la recherche d’œuvres d’art volées. Peu après avoir assisté sans le vouloir à l’assassinat du faussaire, Esteban Pincho[2], il est contacté par une jeune femme qui s’inquiète de la disparition de son père, un architecte connu, appelé Ruppert Stilton[3].Parti à sa recherche, Kevlar découvre l’architecte chez lui, dans un fauteuil, un révolver à la main, mort. Il prévient l’inspecteur de police Durandal[4], mais ne croit pas à la version du suicide, qui a la préférence de la police. Sarah Stilton, la fille du mort, une journaliste engagée, n’en n’est pas davantage convaincue.Débute alors une enquête riche en rebondissements, entre Bruxelles, Bastogne…
Le marché de l’art, celui qui fait l’objet de placements et de spéculations, est un monde à part souvent auréolé de mystère qui flirte avec celui de l’argent sale en quête de blancheur, des enchères qui dépassent l’entendement, des vols spectaculaires, des œuvres de faussaires plus vraies que vraies. Bref, un univers qui se prête idéalement à prendre place dans la collection « Noir corbeau » dont voici un nouveau volume.Tout débute à la côte belge où nous retrouvons Max Kevlar, le détective privé déjà en action dans deux autres romans de l’auteur. Il prend un peu de loisir dans la station huppée de Knokke-Le Zoute à la fin d’une enquête délicate et rejoint Isabelle, une amie journaliste complice de longue date. À deux, ils se rendent au vernissage d’une…