Pour Max Kevlar, Knokke le Zoute n’est pas une villégiature choisie au hasard. Ne compte-t-elle pas une densité étonnante de galeries d’art ? Un monde familier pour le détective privé, un vivier riche de talents et de créations de toutes sortes, parfois riches de créatures extravagantes aussi.
Lors d’un vernissage très couru, l’artiste exposant dénonce lui-même le scandale : un de ses tableaux, intitulé Le Jardin des Délices, est un faux. Bientôt, de Bruxelles à Paris et de Shanghai à la Côte d’Azur, faux-semblants et vraies victimes s’additionnent… De quoi tourner la tête à Kevlar. De quoi lui tournebouler les sens, peut-être. Jusqu’à la panne ?
Auteur de Le jardin des délices
Le marché de l’art, celui qui fait l’objet de placements et de spéculations, est un monde à part souvent auréolé de mystère qui flirte avec celui de l’argent sale en quête de blancheur, des enchères qui dépassent l’entendement, des vols spectaculaires, des œuvres de faussaires plus vraies que vraies. Bref, un univers qui se prête idéalement à prendre place dans la collection « Noir corbeau » dont voici un nouveau volume.Tout débute à la côte belge où nous retrouvons Max Kevlar, le détective privé déjà en action dans deux autres romans de l’auteur. Il prend un peu de loisir dans la station huppée de Knokke-Le Zoute à la fin d’une enquête délicate et rejoint Isabelle, une amie journaliste complice de longue date. À deux, ils…