Le kif, déjà, à la couverture. Photo de scène: une meuf noire devant un micro, chemise boutonnée jusqu’en haut, ferme les yeux en disant son texte, dans un sourire. Le kif, ce titre : On ne s’excuse de rien! – exclamation sans risette, qu’on se le tienne pour dit – à répéter en boucle ad libitum. Le kif de compter une écrasante majorité de femmes parmi les 57 auteur.trice.s du recueil – cis et trans, valides et pas, racisées et pas, de tous les âges, de toutes les formes, les sexualités, les horizons. “Poésie & slam”: leurs textes sont issus d’ateliers d’écriture, en vue de les faire claquer sur le plateau – du coup, on les pioche, la tête fait boîte à rythmes et on se les dit parfois tout haut. La tête vient se cogner aussi, là…
On s’écrie qu’on écrit.On frappe où ça fait mal.On marche. On danse. On embrasse. On écrase ses angoisses.« On », c’est le Collectif L-SLAM. Poètes, poétesses, slameureuses, badasses, iels unissent leur plume une nouvelle fois, après un premier recueil paru en 2019 et qui rassemblait déjà cinquante-sept auteurices. Aujourd’hui, le chœur a grossi et la verve ne s’affaiblit pas. Haut et fort, iels donnent de la voix. Il est question de racisme, de maternité, de rupture, de viol, de burn-out et de violence conjugale, mais aussi de marrainage, de matrimoine, de compersion et d’intersection des luttes. Le vers a du poids. La rime ne décore pas. La poésie se politise. Le mot sert le combat. Ça claque, ça chamboule, ça tranche dans le vif, ça retourne les tripes,…
On s’écrie qu’on écrit.On frappe où ça fait mal.On marche. On danse. On embrasse. On écrase ses angoisses.« On », c’est le Collectif L-SLAM. Poètes, poétesses, slameureuses, badasses, iels unissent leur plume une nouvelle fois, après un premier recueil paru en 2019 et qui rassemblait déjà cinquante-sept auteurices. Aujourd’hui, le chœur a grossi et la verve ne s’affaiblit pas. Haut et fort, iels donnent de la voix. Il est question de racisme, de maternité, de rupture, de viol, de burn-out et de violence conjugale, mais aussi de marrainage, de matrimoine, de compersion et d’intersection des luttes. Le vers a du poids. La rime ne décore pas. La poésie se politise. Le mot sert le combat. Ça claque, ça chamboule, ça tranche dans le vif, ça retourne les tripes,…
On s’écrie qu’on écrit.On frappe où ça fait mal.On marche. On danse. On embrasse. On écrase ses angoisses.« On », c’est le Collectif L-SLAM. Poètes, poétesses, slameureuses, badasses, iels unissent leur plume une nouvelle fois, après un premier recueil paru en 2019 et qui rassemblait déjà cinquante-sept auteurices. Aujourd’hui, le chœur a grossi et la verve ne s’affaiblit pas. Haut et fort, iels donnent de la voix. Il est question de racisme, de maternité, de rupture, de viol, de burn-out et de violence conjugale, mais aussi de marrainage, de matrimoine, de compersion et d’intersection des luttes. Le vers a du poids. La rime ne décore pas. La poésie se politise. Le mot sert le combat. Ça claque, ça chamboule, ça tranche dans le vif, ça retourne les tripes,…
On s’écrie qu’on écrit.On frappe où ça fait mal.On marche. On danse. On embrasse. On écrase ses angoisses.« On », c’est le Collectif L-SLAM. Poètes, poétesses, slameureuses, badasses, iels unissent leur plume une nouvelle fois, après un premier recueil paru en 2019 et qui rassemblait déjà cinquante-sept auteurices. Aujourd’hui, le chœur a grossi et la verve ne s’affaiblit pas. Haut et fort, iels donnent de la voix. Il est question de racisme, de maternité, de rupture, de viol, de burn-out et de violence conjugale, mais aussi de marrainage, de matrimoine, de compersion et d’intersection des luttes. Le vers a du poids. La rime ne décore pas. La poésie se politise. Le mot sert le combat. Ça claque, ça chamboule, ça tranche dans le vif, ça retourne les tripes,…
Dans cette anthologie composée par le collectif féministe liégeois L-SLAM pour les éditions Midis Poésie, sept autrices issues de la scène slam donnent à entendre leurs voix. Marie Darah, Huguette Izobimpa, Gioia Kayaga, Julie Lombe, Joëlle Sambi, Lisette Lombé et Raïssa Yowali portent et partagent l’expérience de minorités de genre et de femmes noires dans un monde où le blanc est considéré comme une couleur neutre.Le blanc est partiLe blanc est partout […] À la grande Cour pénale internationaleses dirigeants ne sont jamais ni jugés ni coupablesLe blanc connait les règles du jeu et maitrise l’artdes coups bas (Gioia Kayaga)Ces lettres noires se détachent sur le fond blanc d’une société gangrénée par le racisme et le colonialisme dans laquelle exister, pour un…