Résultats de recherche 5641 à 5670 (5678)
C’est un petit ovni de la bande dessinée que nous livrent Jonvon Nias et Etienne Beck. Rien d’étonnant puisque l’album est publié au Frémok, une plate-forme…
Un sentiment de vide a envahi Renata. Inexplicable et diffus, il la paralyse (elle tente, vainement, d’envoyer un manuscrit qu’elle a rédigé à des éditeurs) et la fait se…
Plein phare sur les balbuzards
Comme chaque année, Léon emmène Elaïa, Jonas et Merlin à la mer. En arrivant, les enfants découvrent des oiseaux sans vie sur la plage. Le jour même, ils apprennent par Philomène,…
Sapiens Tome III : Les maîtres de l’Histoire
Troisième tome d’un projet audacieux d’adaptation en bande dessinée du best-seller Sapiens. Une brève histoire de l’humanité de l’historien Yuval Noah Harari , Les maîtres de l’Histoire nous propose une réinvention alerte, sertie dans un puissant imaginaire narratif et graphique. Après les deux premiers tomes relatant l’évolution de l’Homo Sapiens depuis le Pléistocène supérieur au 21ème siècle ( Sapiens. La naissance de l’humanité et Sapiens. Les piliers de la civilisation) , David Vandermeulen (scénario), Daniel Casanave (dessin) et Claire Champion (couleurs) nous livrent l’avant-dernier tome d’une série qui, après la révolution cognitive aux alentours de 70.000 ans avant notre ère, après la révolution agricole qui, il y a douze mille ans, signa un tournant majeur (domestication des céréales, des animaux, élevage), après ce que Yuval Noah Harari nomme l’unification de l’humanité, se clôturera sur la révolution scientifique. Servi par un scénario inventif, truffé de références à la pop culture, porté par un dessin qui allume tant le rêve que la pensée du lecteur, l’ouvrage resynthétise la théorie de Harari en la présentant sous la forme d’un méga jeu, d’un show burlesque au cours duquel des candidats venus des quatre coins du monde exposent devant un jury de savants leurs réflexions sur les facteurs historiques qui ont contribué à l’unification de l’humanité. Ingénieux et percutant, le dispositif narratif de l’émission télévisée « Évolution » présentée par une diva Héra Dota permet d’exposer les idées argumentées ou farfelues, dogmatiques ou subtiles des candidats qui, tout à tour, se présentent comme étant le maître incontesté, la maîtresse unique du monde tirant en coulisse les ficelles du jeu humain. Les rivaux incarnent chacun un principe d’unification des cultures : la politique, l’argent/le commerce, la religion… Chaque chapitre donne lieu à un débat, à des échanges souvent houleux entre les candidats (Lady Empire, Captain Dollar, Skyman, Clashwoman, Mister Random, Cyclowoman dont les noms suffisamment explicites renvoient au principe qu’ils matérialisent) et les membres du jury au sein duquel siègent entre autres l’historien Yuval Noah Harari, sa nièce Zoé, un théologien, une enquêtrice, une biologiste et zoologiste. Humour décapant (« le robot mixer impérial »), habiles courts-circuits temporels entre époques éloignées, éclairages par les vertiges de l’anachronisme, explosion d’idées graphiques, labyrinthe d’interrogations sur les facteurs historiques, politiques, économiques, religieux, scientifiques, philosophiques, aléatoires qui ont acheminé l’humanité vers « l’unité » d’un globe mondialisé, Les maîtres de l’Histoire use du grotesque, de l’outrance d’un show spectaculaire caricatural pour mettre en récit le questionnement souvent partiel, orienté, biaisé idéologiquement de Yuval Noah Harari. La spéculation liminale dont le titre témoigne réduit la complexité de l’aventure de l’Homo sapiens à une course évolutionniste irréversible, unilinéaire dont il s’agirait de détecter les principes ultimes et les causes efficientes. Si l’Histoire du monde, des différentes civilisations se solde à chacune de ses époques par une scène provisoire opposant les vainqueurs aux vaincus, elle n’est pas régie par des maîtres, que ces derniers soient des infrastructures ou des systèmes symboliques, des fictions qui s’appellent argent, dieu(x), cycle ou choc des cultures. Le décor d’entertainment choisi par David Vandermeulen et Daniel Casanave ne nous révèle-t-il pas que l’entreprise stimulante d’Harari dans Sapiens relève aussi, pour une part, d’un divertissement spéculatif vulgarisateur présentant de nombreuses défaillances méthodologiques, erreurs factuelles et parti-pris idéologiques ?Ces réserves énoncées sur certaines thèses de fond prônées par Harari, il demeure une éblouissante mise en récit graphique par le tandem David Vandermeulen et Daniel Casanave, un album hautement réussi qui ne sacrifie jamais à l’approche scolaire. Véronique Bergen Plus…
Le catalogue Belgo Comics – disponible en anglais et en français –, met en lumière les nouveautés des maisons d’édition de bande dessinée de création de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Aller à l’école, voilà qui semble bien secondaire à l’heure de l’urgence climatique. Eddie et Noé préfèrent manifester pour sauver le monde. « La planète sèche, alors nous…
Dossier pédagogique : Lire la bande dessinée sans texte avec Petit Poilu
Pistes d’exploration de cinq titres pour les élèves de l’enseignement maternel…
Sur une petite planète hostile peuplée de monstres et jonchée de machines de guerre à l’abandon, un village de survivants est frappé par une malédiction qui peu à…
Mais qui donc est Madame Irma? De quel phénomène est-elle le prénom? Madame Irma n’est pas une inconnue, elle inonde nos boîtes aux lettres de petits billets signés marabout…
Dossier pédagogique : Aborder la bande dessinée en classe
Dossier pédagogique accompagnant la bande-dessinée La perle de Jean-Luc Cornette Télécharger en PDF Dossier pédagogique…
Le Mystère Tintin. Les raisons d’un succès universel
Qu’elle est ingrate, l’admiration que l’on voue à Hergé, et plus particulièrement…
Cowboy Henk et le gang des offreurs de chevaux
En 2014, la série de bandes dessinées Cowboy Henk recevait le Prix du Patrimoine au prestigieux…
Pendant que le loup n’y est pas
Ça s’est passé sur un pont, mais non, pas un pont comme ça, et il n’y avait personne…
Tintin et la lune. Objectif lune. On a marché sur la lune
À l’occasion du cinquantième anniversaire des premiers pas de l’homme sur la Lune, Casterman réédite…
Dossier Pédagogique Écoles Primaires
En tant que professeur, vous avez probablement déjà été confronté à cette situation : les enfants préfèrent souvent lire des bandes dessinées que des livres.…
Abstraction and Comics. Bande dessinée et abstraction
Qu’en est-il de la bande dessinée dite abstraite ? Quels sont ses ressorts historiques, sémiotiques ou formalistes ? Le très beau coffret de deux volumes, Bande dessinée et abstraction, rassemble des contributions et des créations originales qui explorent la grande variété de l’abstraction en bandes dessinées. L’abstraction doit-elle être comprise dans le sens qu’elle a pris dans l’histoire de l’art, en peinture ? Peut-on dire qu’elle définit un tournant moderniste touchant les arts visuels alors que, ab initio , depuis l’origine de l’art, la tendance à l’abstraction est présente ? Les opérateurs identifiant une BD expérimentant l’abstraction varient en fonction des théoriciens : là où Ibn Al Rabin nomme abstraction le non-figuratif, Andreï Molotiu la resserre autour de l’éviction de la narration. Les créations du collectif WREK avec l’artiste-graveur Olivier Deprez, celles de Pascal Leyder, Frank Vega, Berliac, Francie Shaw, Ilan Manouach et bien d’autres jouent la carte de la tension, du dialogue non mimétique avec les textes. L’irruption de quelques planches abstraites dans une BD ou la construction d’œuvres graphiques entièrement soutenues par l’abstraction modifient le « régime scopique du spectateur » (Jacques Dürrenmatt). Si le terme de bande dessinée abstraite se répand dans les années 2000, auparavant, bien des artistes ont construit des œuvres reposant sur des images non figuratives, par exemple géométriques, ou invalidant le dispositif narratif. Au travers des contributions de Jan Baetens, Jean-Charles Andrieu de Levis, Kakob F. Dittmar, Paul Fisher Davies, Jean-Louis Tilleuil, Denis Mellier et d’autres, il appert qu’il n’y a pas une abstraction mais des abstractions. Certains créateurs maintiennent une visée diégétique, un récit tandis que d’autres l’évacuent. De même, certains recourent à la figuration, d’autres la subvertissent. Purification d’une forme qui sonde la seule dimension graphique, le voir, sans plus se diluer dans le raconter, attention exclusive aux qualités plastiques des images, veine underground, autonomiste refusant les codifications et les dogmes de la BD, les circuits de production et de réception, exploration libre, mutante des ressources du médium, interrogation sur la fabrique des images, contestation de l’auctorialité… la bande dessinée abstraite expérimente bien des formes qui secouent l’horizon d’attente de lecteurs habitués à la lisibilité d’un récit (personnages, actions, péripéties, contexte spatio-temporel…), une lisibilité poussée à ses extrémités avec la ligne claire. Les titres, les textes accompagnant les images restaurent parfois une trame narrative, orientant la réception des lecteurs.Choisir l’abstraction, c’est aussi s’abstraire des comics, accomplir « un geste de rupture qui cherche à s’abstraire plus ou moins radicalement de l’hégémonie du récit » (Denis Mellier), opter pour l’a-narrativité, s’affranchir de la « tutelle du récit » ou/et rompre avec le champ du figuratif. Qu’elles contestent l’impératif narratif, la représentation figurative ou les deux, les expressions multiples de la bande dessinée abstraite déterritorialisent la sphère du neuvième art, y traçant des lignes de fuite, des dispositifs qui déstratifient le genre. Autrement dit, elles illimitent les possibilités du médium, jouant de tous les registres de la narrativité minimale, de la visée de son degré zéro ou de la métanarrativité comme de ceux du figuratif.« Ses tendances [de la BD] à l’abstraction sont peut-être constitutives de son discours graphique…
HMS Beagle, aux origines de Darwin
Londres, 1831. Le jeune Charles Darwin, impatient d'embarquer pour le périple de sa vie, prend place sur le HMS Beagle. Le voyage vers des…
Un coup de cœur du Carnet Aniss EL HAMOURI , The Thing , Appât, 2019, 24 p., 15 €Quand deux œuvres se font signe, que l’une prend forme à partir de l’autre, les liens, implicites ou explicites, ont des formes très…
- Page précédente
- 1
- …
- 187
- 188
- 189
- 190
- Page suivante