Jacques Vandenschrik est un poète triplement discret. Il publie peu, et seulement des livres longuement, soigneusement mûris. Il se tient éloigné des tapages mondains ou médiatiques, comme craignant tout ce qui relève d’un vain paraître. Son écriture, enfin, ne vise ni éclat ni effets faciles : elle est empreinte d’une retenue et d’une douceur où filtre souvent quelque nuance de tristesse. Tel est le cas de son troisième recueil. Toujours le vent visite les bannières, à la thématique plus unie que les précédents. Ce qui surplombe ces pages n’est autre que l’idée de la mort, mort de l’autre, de l’être cher, longtemps familier, qui un jour s’est irrémédiablement éloigné. L’auteur se livre à une longue rêverie, ou mieux…
Feux dans la nuit rassemble l'essentiel de l'œuvre poétique de Colette Nys-Mazure…
Le temps nous entraîne. Nous n'avons aucun recours. Pourtant, il nous offre l'avantage…