Mariedl, une histoire gigantesque


RÉSUMÉ

Dans une petite vallée, il y avait une grande montagne. À son sommet, dans un petit village, vivait Mariedl. Elle était si grande, si gigantesque, qu’elle n’était jamais tranquille : tous la dévisageaient et s’exclamaient à son passage.

Ricanements et moqueries étaient son lot quotidien. Alors, le jour où un petit homme moustachu apparut et lui proposa de rejoindre son cirque, Mariedl le suivit. Il l’emmènerait dans toutes les villes d’Europe, elle serait le clou de son spectacle !

Hélas, une fois sur scène, Mariedl déchanta. Tous les spectateurs la voyaient comme un monstre. Alors, avec ses nouveaux amis, l’homme-lion, la femme tatouée et Victor, l’être le plus fort du monde, elle mit au point un plan pour s’enfuir et vivre une vie heureuse.

Basé sur l’histoire vraie d’une jeune femme de la région du Tyrol, Mariedl, une histoire gigantesque est un récit passionnant, touchant, et une vraie réussite graphique.




COUPS DE CŒUR ET SÉLECTIONS

PRIX
  •   Espiègle de la première œuvre en littérature de jeunesse, 2023
  •   Ragazzi Award « Opera Prima » de la Foire du livre jeunesse de Bologne, 2023


NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

Laura SIMONATI, Mariedl. Une histoire gigantesque, Versant Sud jeunesse, 2022, 64 p., 17,90 €, ISBN : 9782930938608Dès la couverture de l’album, le lecteur sait à quoi s’attendre : il sera question d’une femme gigantesque, de fantaisie graphique et d’illustrations brutes. Dessus, Mariedl, à l’allure d’un A, vêtue d’un dirndl traditionnel et coiffée d’un chapeau tyrolien à plume rose, marche d’un (grand) pas décidé à travers une plaine sapinière vers un horizon que l’on ignore encore. Sur une ligne noire tracée parallèlement à son corps dégringolent les lettres du mot « gigantesque », un qualificatif dont la longueur correspond à la taille de l’héroïne.En effet, avant ses vingt ans,…


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Vent d’hiver. Petites histoires pour réchauffer les jours froids

Quelle que soit sa rigueur, on le trouve toujours trop long, trop froid, trop déprimant. L’hiver suscite peu notre enthousiasme : on peste lorsqu’il s’installe et on ne le célèbre que quand il disparaît. On tente même de le chasser à coup de carnavals, de le mater à force de proverbes, c’est dire ! La neige et ses jolis flocons n’emportent pas notre adhésion non plus. Certes, on s’en réjoui durant une séance de luge, elle intrigue par son atmosphère magiquement ouatée, on la contemple bien au chaud  derrière une fenêtre, mais elle nous hérisse sous les pneus, nous désole en flaques boueuses, nous brûle par ses gerçures. Décidément, l’hiver est la mal aimée de nos saisons. Ce qui est assez injuste pour lui car «  [il] est comme tout le monde. / Il n’aime pas le froid. / Mais c’est son boulot, voilà. / À l’école, il voulait faire printemps, / mais c’est un métier plutôt rare  ». De plus, «  [d]es quatre saisons, l’hiver est celle qui raconte le plus d’histoires. / Ce sont les mois où on a envie de se serrer les uns contre les autres. C’est sans doute une explication  ». Cela paraît un prétexte parfait pour Carl Norac qui nous offre à envisager ce temps de ralentissement, de calme et de préparation, à la lorgnette d’historiettes amusantes, inattendues et poétiques. Dans Vent d’hiver , on croise notamment une maman aux joues goûts framboise et fraise, des Finlandais aux fesses bleues, un bonnet réceptacle de pensées, un skieur en habit d’ours, un bonhomme de neige affreusement maussade. Et le plus attachant d’entre tous ces personnages parfois farfelus est monsieur-madame (selon les pages) Hiver, un être solitaire, rêveur, résigné, facétieux et amusé : «  On dit que l’hiver est triste, mais on se trompe. Il rigole beaucoup. Par exemple, si vous allez près d’un étang gelé, souvent vous entendez un craquement. Craquement, c’est seulement quand l’hiver a trop envie de rire. Il craque de rire. Il s’éclate.  » Qui l’eût cru ? Comme de coutume, la prose, rêveusement décalée, tout à fait personnelle, de Norac chatouille l’esprit du lecteur, petit ou grand.La découverte de ce livre se niche sans doute dans les dessins de la Gantoise Gerda Dendooven. Le public francophone la connaît (peut-être) un peu moins, alors qu’elle est une mine admirable du paysage graphique flamand, en ébullition hallucinante. Le trait de Gerda souffle comme le vent hivernal : de façon saisissante, un peu piquante, brute. À l’aide d’une palette réduite (essentiellement, du bleu, du blanc, du rouge), elle crée un univers vif, un brin désuet (elle aurait pu illustrer La semaine de Suzette ou un almanach du début du 20e siècle), très évocateur tout en s’inscrivant en résonnance avec une tradition flamande affirmée (planent les ombres indistinctes des Breughel, des Permeke et autres Masereel). Quelle joie pour nous que le Poète national de Belgique / Dichter des Vaderlands multiplie ces collaborations sans-frontières ( Vent d’hiver est déjà le treizième de ses opus illustrés par un talent du Nord) ! À présent, nous avons le cœur à chanter : « Oh ! Vive le vent, vive le vent… » Samia Hammami Au travers de courts textes poétiques, tour à tour drôles ou oniriques, l'auteur raconte les aventures de personnages représentant des saisons autour du thème central de la période hivernale. Ce livre rassemble de petits textes poétiques, tour à tour drôles ou oniriques, sur l’hiver. Le mariage puis le divorce de Madame Hiver et de Monsieur Printemps, les péripéties d’un bonhomme de neige au mauvais caractère, un hiver peu pressé de laisser sa place, l’invention du rhume… autant d’aventures qui parlent de saisons, de neige, de froid… à se raconter au coin du feu ! Car comme le dit l‘auteur dans une…

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