Elise est grande, très grande.
Trop grande pour jouer à la poupée.
Tellement grande qu’elle a souvent la tête dans les nuages. Elle voudrait bien qu’on s’aperçoive qu’elle est encore petite.
Le travail de Sibylle Delacroix, tout en finesse tant dans l’illustration que dans le texte, évoque sur un ton doux-amer la difficulté pour un enfant d’être plus grand, bien plus grand parfois, que les enfants de son âge. Élise va encore à l’école, c’est une petite fille, elle joue à la poupée. Et pourtant, tout en jambes, on ne l’appelle que « Ma grande ». L’auteure la dessine,…