Cliff donne à son nouveau recueil la forme d’un journal en dizains décasyllabiques, qui se déroule de février 2003 à juillet 2005. Il ancre son écriture dans le quotidien: couleur du ciel, colères, lectures, manies du voisin, rencontres… « Et puisqu’à présent la page est tournée / tant pis pour tout ce que l’on a perdu / grâce à quoi plus léger dans la journée / on marche à travers la ville rendue / à notre errance de pauvre qui dure / et du spectacle de la rue profite (…) »