J’ai un projet : devenir fou, le dernier livre d’Éric Neirynck, fait référence à une citation de Fiodor Dostoïevski, reprise par Bukowski et claquant comme la bannière de tant d’écrivains ou artistes rongés par une fièvre d’inadaptation sociale vertigineuse… Ces rares auteurs célébrés par le narrateur de ce court roman aux allures de provocation ressemblent plutôt au parfait portrait d’un auteur empêtré dans des illusions de littérature et d’édition qui ont toujours été le véhicule des rêves avortés.En ce sens, c’est le portrait réussi et vif d’une débâcle normalisée : du sexe masturbatoire et des imprécations devant la forteresse de la bourgeoisie éditoriale (française en particulier). Éric Neirynck est poète,…
Fidèle désormais aux éditions fDeville puisque ce Vert atlantique constitue le troisième livre qu’il publie…
Gil BARTHOLEYNS , L’occupation du ciel , Payot & Rivages, coll. « Rivages/Imaginaire »,…