Homo sapiens


RÉSUMÉ

Homo Sapiens, c’est nous, et depuis longtemps car 200 000 ans, ce n’est pas rien. De nouvelles techniques permettent de voir à l’intérieur des fossiles, entre protéines, gènes et anatomie. Mais finalement, savons-nous vraiment qui nous sommes ? Antoine Balzeau, paléoanthropologue à la pointe de ces recherches, nous dresse un bilan de ce que la science actuelle peut véritablement déduire et conclure sur notre (pré)histoire et sur ce que cela peut nous apporter pour bâtir notre futur.




À PROPOS DES AUTEURS
Pierre Bailly
Illustrateur de Homo sapiens
Pierre Bailly est né à Alger le 29 septembre 1970. Il passe sa jeunesse et son adolescence à Marche-en-Famenne et durant ses humanités, il s'intéresse au dessin. Lors de différentes manifestations locales, il propose portraits et caricatures à un large public. Avec Benoît Feroumont, il illustre les BD "Contes et légendes du pays marchois". Il entre à St-Luc Bruxelles et poursuit pendant trois ans le graphisme à l'école nationale supérieure d'Art Visuel de la Cambre. Il rencontre Denis Lapière lors d'un concours organisé par la FNAC de Liège, celui-ci lui propose d'illustrer "L'Anguille crue", prélude de"La Saison des Anguilles". Avec ce scénariste, il illustre "La baleine de Gaana" et "Agadamgorodok". Les deux compères s'associent avec Vincent Mathy, c'est la naissance de la série "Ludo" proposée dans Spirou. Son goût personnel porte Pierre Bailly vers des contenus souriants et destinés aux enfants. Il illustre des romans et des contes pour la jeunesse. Avec Céline Fraipont, sa compagne, il donne vie à Petit Poilu, une BD muette destinée aux tout-petits.


NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

Signé par le paléoanthropologue et chercheur au CNRS Antoine Balzeau et le dessinateur Pierre Bailly (créateur notamment de Petit Poilu), le nouvel opus de la petite bédéthèque des savoirs, intitulé Homo sapiens, retrace l’évolution de la paléontologie et condense les questionnements actuels sur les origines de l’espèce humaine. L’histoire de l’humanité fait l’objet de trois chapitres — les théories, les temps préhistoriques et l’articulation de notre présent et de notre futur — et procède par problématisations qui mettent au jour les a priori, les idées préconçues relatifs à l’évolution. Dans sa préface, David Vandermeulen revient sur l’incompatibilité entre la Bible et les découvertes de Buffon, de Cuvier. Les secondes font état…


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Klimt

Vienne, 1907. Le peintre Gustav Klimt rend visite aux époux Bloch-Bauer. Ferdinand demande alors à Gustav de réaliser le portrait de sa femme, Adèle ; requête entraînant un flashback. Six ans auparavant, alors que Klimt essuyait des critiques acerbes au sujet de son œuvre La Médecine , il a rencontré ce couple, admirateur de son génie et dont la femme l’a prié de lui ouvrir les portes de son atelier. Au même moment, l’artiste recevait en rêve l’inspiration pour son prochain tableau. C’est par ce prisme que l’on entre dans l’univers de l’artiste : son atelier, ses modèles, sa mère, sa compagne, Émilie, mais aussi ses rêves, ses angoisses, ses sources d’inspiration en somme. L’histoire narrée en bande dessinée par Cornette et Marc-Renier est une tranche de vie, prétexte à l’évocation du peintre, de son style, de son époque et de l’avant-gardisme dont il y faisait preuve. L’idée est en effet plus de mettre en avant ses particularités que de réaliser sa biographie. Le récit est assez simple et aurait peu d’intérêt sans l’aspect « inspiré de faits réels », mais n’en est pas moins cohérent et bien rythmé.Les dessins sont soigneusement détaillés. Le rendu est classique, avec un crayonné assez fort accentuant les sujets principaux. Les travaux de Klimt évoqués sont réinterprétés plutôt que cités et le résultat est réussi et efficace : le redesign des œuvres permet une intégration fluide dans les cases tout en invitant à les découvrir sous un angle neuf.Le récit principal est suivi d’un court cahier didactique sur Gustav Klimt. Il complète la bande dessinée en développant quelques sujets qu’elle évoque. On y voit notamment des reproductions des œuvres évoquées dans l’album. Ainsi, le lecteur a à portée de main de quoi satisfaire sa curiosité, titillée par l’histoire racontée en images et phylactères.La bande dessinée Klimt est une introduction sympathique à l’œuvre de l’artiste. Les connaisseurs n’apprendront probablement pas grand-chose, là où les néophytes apprécieront l’accessibilité du propos et les informations proposées en fin d’ouvrage. Les visuels soignés plairont aux amateurs de bande dessinée traditionnelle, alors que l’histoire…