Continuo






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Le Carnet et les Instants

Jacques Izoard l’aurait à coup sûr savouré, ce recueil de poèmes, fragilement campé entre deux fanaux repeints au bleu Nicolas de Staël ; il lui aurait plu, le lyrisme discret, comme mis en sourdine sous la pudeur et la délicatesse d’expression, mais à l’émotion toujours vibratile, de Véronique Wautier dans Continuo. Lyrisme, car le « je » est assumé et réaffirmé tout au long de cette suite, mais il n’a rien de conquérant, d’agressif. Conscient de ses limites, il préfère au contraire se tenir sur les berges de son fleuve intérieur et constater le réel qui l’entoure, en usant du moins fiable des outils, le langage. Le langage ? Qu’il soit cet impossible lieu commun à ceux qui / parlent et ne parlent pas.Véronique…


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