Réduire le temps de paroles. Rien, le cri des mouettes… Le lecteur sera probablement surpris de découvrir ces haïkus oulipiens hors de la norme classique. C’est le fruit de vingt années d’essais et d’erreurs, vers la recherche d’un haïku francophone minimaliste, à lire calmement, à relire. S’approcher du haïku de douze syllabes au maximum, afin de le déclamer dans un seul souffle. Avec persévérance, l’auteur y est parvenu, en pratique, alors que Jacques Roubaud (OuLiPo) généralisait – en théorie – le haïku dans diverses formes fixes. C’est ainsi que le lecteur trouvera des haïkus de onze syllabes, d’autres de sept syllabes, et même – audace ultime – des haïkus composés d’un maximum de six mots, la contrainte de l’auteur.
« La poésie est comme la philosophie – ou devrait au moins faire comme elle,…
Ce receuil apparaît comme une sorte de testament poétique. Un espoir l'emporte sur…
Un ensemble de sonatines aigres, douces, amères, ordinaires, pour apprenti raisonnablement…