Quelques mois avant sa mort en février 2012, Guy Vaes confia à deux proches, Adolfo Barbera del Rosal et Bart Vonck, le manuscrit de la première partie d’un diptyque dont le deuxième volet n’était pas encore écrit. « Je ne trouve pas la fin et je ne veux pas inventer », leur confia-t-il. Le roman est même deux fois inachevé, la première partie se concluant, volontairement, sur une phrase incomplète. En outre, le texte n’avait pas de titre ; les deux dépositaires du manuscrit lui en ont donné un, Sigur, ou presque, titre particulièrement judicieux tant le récit repose sur ce mot presque.On peut vraiment s’interroger sur ce qu’aurait pu être la suite de ce récit, d’autant plus après cette phrase de Marcel Jouhandeau que Guy Vaes a choisie comme exergue : « On…