Vent d’hiver. Petites histoires pour réchauffer les jours froids


RÉSUMÉ
Au travers de courts textes poétiques, tour à tour drôles ou oniriques, l’auteur raconte les aventures de personnages représentant des saisons autour du thème central de la période hivernale.



À PROPOS DES AUTEURS
Carl Norac
Auteur de Vent d’hiver. Petites histoires pour réchauffer les jours froids
Né à Mons (Belgique) en 1960, Carl Norac est le fils d'un écrivain et d'une comédienne. Il a grandi d'abord dans une cité populaire en ville, entouré de ses copains avec lesquels il rejoue les aventures écrites par Enid Blyton. Ensuite, son père construit un chalet et la famille part vivre au milieu d'une forêt. Ses albums pour enfants sont inspirés parfois de ces voyages qui l'ont emmené du sable du désert aux glaces de l'Arctique. Carl Norac a alors pratiqué plusieurs métiers : professeur de français, scénariste pour la télévision, journaliste... avant de se consacrer totalement à sa passion : écrire. Auteur de poésie et de théâtre, Carl Norac a aussi écrit des livres pour enfants. Depuis quelques années, Carl Norac réside en France, à Olivet, sur les bords d'un grand fleuve, la Loire. Il est le père d'une petite fée du nom d'Else. Carl Norac a publié plus de quarante livres pour enfants, essentiellement aux Editions Pastel. Certains de ses livres, comme Les mots doux (I love you so much) ont eu du succès dans le monde entier. Ses premières éditions datent de 1986. Il publie alors son premier conte Bon appétit, Monsieur Logre, illustré par Marie-José Sacré. Ce livre est déjà un succès et reçoit un prix à Bologne. Il publie ensuite chez Casterman, avant de rejoindre Pastel- Ecole des Loisirs, un éditeur pour lequel il a écrit plus d'une trentaine d'albums. Des traductions de ses livres existent en 39 langues. Plusieurs prix lui ont été attribués, notamment le Prix des bibliothèques de France. Son écriture pour enfants aborde trois domaines : des récits de voyage pour les enfants plus grands, des écrits pour les petits où l'affectivité et l'humour sont toujours présents et des poèmes où l'auteur développe son goût du nonsense, inspiré d'un de ses poètes préférés, Edward Lear. Carl Norac a écrit aussi du théâtre pour enfants, principalement pour marionnettes. Il a composé aussi un texte pour Le Carnaval des animaux de Saint-Saëns qui a été créé avec succès à la Monnaie, l'Opéra national belge, en 1999. Il écrit aussi directement en anglais des livres pour Macmillan à Londres.Si, en France et en Belgique, Carl Norac est reconnu comme écrivain pour enfants, il est aussi et même avant tout un poète. Il a publié quelques livres de poésie, essentiellement à Paris, aux Editions de la Différence, à ce jour traduits en cinq langues. Alain Bosquet, dans le Figaro, a parlé d'une "promesse majeure" pour la poésie française." Voltaire se réconcilie avec Rimbaud" dira Pierre Mertens dans Le Soir. Il est un des poètes de la Génération 58 et, à ce titre, sa poésie est représentée en Belgique et à l'étranger dans les diverses anthologies de l'histoire de la poésie en Belgique et en France.
Gerda Dendooven
Illustrateur de Vent d’hiver. Petites histoires pour réchauffer les jours froids

Gerda Dendooven a suivi des études d'arts graphiques, avant de se lancer dans l'édition pour la jeunesse. Depuis, elle a reçu de nombreux prix pour son travail.



NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

Quelle que soit sa rigueur, on le trouve toujours trop long, trop froid, trop déprimant. L’hiver suscite peu notre enthousiasme : on peste lorsqu’il s’installe et on ne le célèbre que quand il disparaît. On tente même de le chasser à coup de carnavals, de le mater à force de proverbes, c’est dire ! La neige et ses jolis flocons n’emportent pas notre adhésion non plus. Certes, on s’en réjoui durant une séance de luge, elle intrigue par son atmosphère magiquement ouatée, on la contemple bien au chaud  derrière une fenêtre, mais elle nous hérisse sous les pneus, nous désole en flaques boueuses, nous brûle par ses gerçures. Décidément, l’hiver est la mal aimée de nos saisons. Ce qui est assez injuste pour lui car « [il] est comme tout le monde. /…


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Vent d’hiver. Petites histoires pour réchauffer les jours froids

Quelle que soit sa rigueur, on le trouve toujours trop long, trop froid, trop déprimant. L’hiver suscite peu notre enthousiasme : on peste lorsqu’il s’installe et on ne le célèbre que quand il disparaît. On tente même de le chasser à coup de carnavals, de le mater à force de proverbes, c’est dire ! La neige et ses jolis flocons n’emportent pas notre adhésion non plus. Certes, on s’en réjoui durant une séance de luge, elle intrigue par son atmosphère magiquement ouatée, on la contemple bien au chaud  derrière une fenêtre, mais elle nous hérisse sous les pneus, nous désole en flaques boueuses, nous brûle par ses gerçures. Décidément, l’hiver est la mal aimée de nos saisons. Ce qui est assez injuste pour lui car «  [il] est comme tout le monde. / Il n’aime pas le froid. / Mais c’est son boulot, voilà. / À l’école, il voulait faire printemps, / mais c’est un métier plutôt rare  ». De plus, «  [d]es quatre saisons, l’hiver est celle qui raconte le plus d’histoires. / Ce sont les mois où on a envie de se serrer les uns contre les autres. C’est sans doute une explication  ». Cela paraît un prétexte parfait pour Carl Norac qui nous offre à envisager ce temps de ralentissement, de calme et de préparation, à la lorgnette d’historiettes amusantes, inattendues et poétiques. Dans Vent d’hiver , on croise notamment une maman aux joues goûts framboise et fraise, des Finlandais aux fesses bleues, un bonnet réceptacle de pensées, un skieur en habit d’ours, un bonhomme de neige affreusement maussade. Et le plus attachant d’entre tous ces personnages parfois farfelus est monsieur-madame (selon les pages) Hiver, un être solitaire, rêveur, résigné, facétieux et amusé : «  On dit que l’hiver est triste, mais on se trompe. Il rigole beaucoup. Par exemple, si vous allez près d’un étang gelé, souvent vous entendez un craquement. Craquement, c’est seulement quand l’hiver a trop envie de rire. Il craque de rire. Il s’éclate.  » Qui l’eût cru ? Comme de coutume, la prose, rêveusement décalée, tout à fait personnelle, de Norac chatouille l’esprit du lecteur, petit ou grand.La découverte de ce livre se niche sans doute dans les dessins de la Gantoise Gerda Dendooven. Le public francophone la connaît (peut-être) un peu moins, alors qu’elle est une mine admirable du paysage graphique flamand, en ébullition hallucinante. Le trait de Gerda souffle comme le vent hivernal : de façon saisissante, un peu piquante, brute. À l’aide d’une palette réduite (essentiellement, du bleu, du blanc, du rouge), elle crée un univers vif, un brin désuet (elle aurait pu illustrer La semaine de Suzette ou un almanach du début du 20e siècle), très évocateur tout en s’inscrivant en résonnance avec une tradition flamande affirmée (planent les ombres indistinctes des Breughel, des Permeke et autres Masereel). Quelle joie pour nous que le Poète national de Belgique / Dichter des Vaderlands multiplie ces collaborations sans-frontières ( Vent d’hiver est déjà le treizième de ses opus illustrés par un talent du Nord) ! À présent, nous avons le cœur à chanter : « Oh ! Vive le vent, vive le vent… » Samia Hammami Au travers de courts textes poétiques, tour à tour drôles ou oniriques, l'auteur raconte les aventures de personnages représentant des saisons autour du thème central de la période hivernale. Ce livre rassemble de petits textes poétiques, tour à tour drôles ou oniriques, sur l’hiver. Le mariage puis le divorce de Madame Hiver et de Monsieur Printemps, les péripéties d’un bonhomme de neige au mauvais caractère, un hiver peu pressé de laisser sa place, l’invention du rhume… autant d’aventures qui parlent de saisons, de neige, de froid… à se raconter au coin du feu ! Car comme le dit l‘auteur dans une…