1957. Chargé de la filature d’une jeune femme à Malines, Michel Van Loo la retrouve poignardée chez elle. Rapidement, le détective bruxellois se rend compte qu’il n’est pas aisé pour un francophone d’enquêter en terre flamande, d’autant que la querelle linguistique entre Flamands et francophones gronde, alimentée par une campagne pour la réhabilitation des inciviques flamands condamnés à la Libération.
Malgré ces obstacles, Van Loo, épaulée par sa fiancée, Anne, qui, elle, est flamande, s’entête. Qui a tué Gertrude De Vijver, une femme qui menait a priori une vie tranquille ? Il piste son commanditaire, un certain Diego Bloemkool. Est-ce lui qui aurait fait éliminer Gertrude ? L’homme a mille visages et plusieurs vies (import-export, producteur de cinéma, patron d’une agence de sécurité…) mais pas d’adresse. En revanche, Van Loo découvre que Bloemkool fricote avec un certain Vander aa, un personnage tout aussi inquiétant, grand amateur de peinture flamande du XXe siècle, aux accointances pour le moins troubles…
Auteur de Une enquête de Michel Van Loo, détective privé : Le coucou de Malines
En 1957, la Seconde Guerre est encore proche et les blessures que le conflit a provoquées au sein de la société belge sont loin d’être cicatrisées, principalement en Flandre. Pour cette enquête Michel Van Loo va franchir cette limite si importante qu’est la frontière linguistique. Car c’est à Malines que Diego Bloemkool le charge de filer Gertrude De Vijver. Très vite celui-ci lui retire l’enquête (sans le payer). Van Loo va néanmoins tenter d’entrer en contact avec la jeune femme… qu’il trouve assassinée. Dans Le coucou de Malines, septième roman mettant en scène Van Loo, Alain Berenboom reprend le principe qui caractérise la série : chaque livre est l’occasion d’illustrer une des problématiques de l’histoire de la Belgique…