Virginie Thirion est née en Champagne (France). Après une licence de psychologie, elle s'est installée en Belgique pour suivre les cours d'interprétation dramatique à l'INSAS. Comédienne, elle se passionne pour le répertoire contemporain et écrit sa première pièce "VIP (Testament)" qu'elle crée en 1995. Depuis, elle mène à bien conjointement ses activités d'auteur, de comédienne et de metteur en scène.
“Écris que tu m’embrasses” a reçu le prix ced-wb 2006 des metteurs en scène et a été primé aux Journées des Auteurs de Lyon. “Rentrez vos poules” a reçu le prix de la critique 2007. “L’iceberg qui cache la forêt” a reçu une mention spéciale du jury du prix ced-wb des metteurs en scène 2010.
Madeleine et Jeanne, deux sœurs sans le sou, vivent dans l’ancien cinéma familial qui n’est plus qu’une ruine. La belle époque de l’Eldorado est bien lointaine. L’avenir n’offre plus que des plafonds croulants, des bouillons et du pain rassis. Alors parfois une main innocente traine dans le rayon traiteur du supermarché le plus proche et emporte avec elle lotte à l’armoricaine ou lapin aux pruneaux. Les deux sœurs, qui sont comme un vieux couple, aiment jouir de petits plaisirs. Un soir, Louise, leur sœur cadette, refait surface après dix ans d’absence. Elle n’a plus un rond et veut réintégrer le domicile familial. Madeleine et Jeanne acceptent. Les voilà prêtes à se serrer la ceinture à trois. La vie est moins sombre quand on est plusieurs. Elles désirent toutefois…
Notes prises d'une lucarne suivi de Petit théâtre aux chandelles
Préface de Robert Frickx À propos du livre Les Notes prises d'une lucarne sont le produit d'un exercice quotidien qu'Hellens s'est imposé durant l'année 1917. On retrouve, dans ces textes en prose, d'une admirable sobriété, le reflet de la mutation que, sous l'influence de la lumière du Midi et des peintres qu'il fréquente alors (Matisse, Archipenko, Modigliani, André Lhote), l'art du poète subit après 1915. Quant au Petit théâtre aux chandelles , composé vers la même époque, il dénote un art très sûr de la scène, qui se concrétise notamment dans un mélange subtil d'érotisme, de légèreté et de cruauté. Mariant le badinage au cynisme, le théâtre d'Hellens fait penser tantôt à Marivaux, tantôt à Musset, mais il s'écarte de ce modèles dans certaines pièces qui, tel Massacrons les innocents, annonce l'univers baroque de…