Hippolyte, le grand-père de Léo, a 79 ans et perd la mémoire. Les parents de Léo lui reprochent sans arrêt son dernier oubli. Léo, lui, préfère l’aimer tel qu’il est. Lorsque son père et sa mère décident de placer Hippolyte dans une maison de retraite, Léo se révolte et organise un petit voyage en cachette avec le vieil homme dans un endroit que celui-ci a toujours voulu revoir.
Quand il est contrarié, Simon entre dans de grosses colères qui se matérialisent en des animaux…
Quatrième de couverture Nella n’a plus le choix. Le vent glacé a dévalé depuis la montagne pour lui souffler la nouvelle : Nonna va mourir. L’adolescente veut revoir sa grand-mère avant qu’il ne soit trop tard. Elle va retrouver les lieux sauvages de sa petite enfance et les traditions des montagnards. Mais si Nella a oublié pourquoi elle a un jour quitté la montagne, celle-ci ne tardera pas à lui rappeler ce qui s’est passé. Un jour, Nella est traversée d’un sentiment impérieux : Nonna va bientôt s’éteindre, ses pulsations cardiaques s’affaiblissent, ses respirations sont comptées. Faisant fi des obligations scolaires et de l’autorisation parentale, elle décide alors de se rendre sur la Montagne. Cet endroit où elle a passé une partie de son enfance avant d’être emmenée dans la Vallée ; ce lieu ardu et mystérieux que sa grand-mère, elle, n’a jamais quitté. Le chemin est malaisé, d’autant que le froid et les flocons s’abattent sur l’adolescente, le paysage… et certaines pages de l’album (dans un incroyable rendu graphique !). Nella se réfugie, le temps d’une halte sèche, à l’intérieur de la chapelle du village. Dans une pénombre chargée de prières, de statues, d’incantations, de bougies et de totems, elle aperçoit, accroché à un mur, un ex-voto intriguant l’œil : « Nella Salvat Torrent ». Étrange… L’adolescente poursuit sa route à travers une nuit violette, ses foulées rythmées par une comptine sibylline qui commence ainsi : « Une main, deux bottes / trois fourches, quatre pattes / cinq noix dans une poche / coule, coule torrent de roche… » Rompue, elle parvient enfin dans la demeure de l’aïeule… Trop tard ?« Pleure, Moineau, pleure / Pleure puis. Tu iras au torrent / Au torrent ? / Tu es sa petite. Tu vas devoir faire ça pour elle » Quelle est donc la mission dont est chargée Nella ? Et, surtout, quel est le lien puissant qui la ramène sans cesse aux flots impétueux du cours d’eau ? Par le truchement de montagnards (un pêcheur de truites aux jambes d’échassier, le terrible guérisseur chamanique Barbagallo, le chasseur Celestino à la fourrure odorante et d’autres encore), puissantes incarnations des traditions ancrées et du passé vibrant, elle va remonter peu à peu le courant des souvenirs et se rapprocher de la source oubliée…L’univers graphique de Sarah Masson et Michel Squarci impose le respect par une composition très dense et travaillée, ne s’offrant pas de prime abord. Dès lors, une simple lecture se transforme en une expérience délicieusement exigeante, immensément gratifiante. Les yeux se plissent pour percevoir les infinies subtilités illustrées et les caractères blancs du texte. Ils fouillent et détaillent les planches, trouvaille colorée par trouvaille collée. Ils se perdent, se posent, s’écartent, se fixent ; cherchent le fil délicat tissant des images de toute beauté. C’est un voyage initiatique, troublant et nécessaire, tant pour Nella que pour le lecteur qui lui emboîte le pas avec une curiosité déterminée, au cœur de la montagne. Samia Hammami Nella n’a plus le choix. Le vent glacé a dévalé depuis la montagne pour lui souffler la nouvelle : Nonna va mourir. L’adolescente veut revoir sa grand-mère avant qu’il ne soit trop tard. Elle va retrouver les lieux sauvages de sa petite enfance et les traditions des montagnards. Mais si Nella a oublié pourquoi elle a un jour quitté la montagne, celle-ci ne tardera pas à lui…