« Non mais pour qui tu te prends ? Depuis quand on ouvre un livre quand il est clairement marqué sur la couverture Surtout, n’ouvrez pas ce livre !? Est-ce que tu entres quand il est écrit « Défense d’entrer » sur une porte ? »Le héros de ce livre, tout à la fois son habitant et son créateur, est un cochon plutôt grognon, qui s’évertue, en vain, bien sûr, à empêcher le lecteur de tourner les pages de son livre. Mais il faut bien reconnaître que ce cochon a ses raisons : le livre n’est pas terminé? Et s’il se servait de nous, les lecteurs, pour finir son histoire ??
Auteur et illustrateur de Surtout, n’ouvrez pas ce livre !
Né le 6 février 1967 à Bruxelles
Communication graphique, La Cambre, Bruxelles
Professeur d'illustration à La Cambre. Travaille pour la presse belge, française et américaine : The New Yorker, The New York Times, Time, etc ... Réalise des affiches pour le Musée de la Photographie de Charleroi (1989) et pour le Festival du dessin animé (1995). Illustrations sélectionnées par les revues The American Illustrations Annual, Print, 3X3 Mag, The Society of American Illustrators annual. Illustre pour Stéphane Hessel son "Point d'ironie" publié par Agnès B.. Expositions au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles dans le cadre de Jeunesse et Arts Plastiques, à la galerie Sans Titre et à la Maison de Marijke Schreurs. Collabore à "Khméropédies, I, II et III", chorégraphies de son épouse Emmanuèle Phuon. Lauréat d’une Bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Aide à la création, 2008, 2012, 2017 et 2020Et si les dinosaures existaient encore !
Zoé et Léo se réjouissent‚ toute la famille va au musée voir les dinosaures. Les dinosaures‚ ça n’existe plus‚ ils ont disparu depuis très très longtemps. Et pourtant‚ toute la famille se met à rêver… Et si les dinosaures existaient encore ! Une succession de situations comiques‚ et une invitation à faire entrer la fantaisie et l'imagination dans la vie ! Un plus : retrouve sur chaque page les personnages et découvre leurs histoires dans l’histoire.Zoé et Léo se rendent aujourd’hui, accompagnés de leurs parents, au musée d’histoire naturelle. Médusés devant un squelette de dinosaure, les deux enfants se mettent soudain à rêver : « Et si les dinosaures existaient encore ? » Léo adorerait amener son dinosaure de compagnie à l’école pour le montrer à ses amis. Sa grande sœur jouerait avec lui à la poupée et l’affublerait de toutes sortes de vêtements ! La mère des deux enfants se servirait, quant à elle, du cou du dinosaure pour suspendre un hamac et leur père embaucherait l’animal comme jardinier… A feuilleter les double-pages de cet album à la fois tendre et drôle, à l’instar des membres de cette famille l’on se prend à rêver et à imaginer ce qu’on ferait avec un dinosaure à nos côtés. La fin du livre laisse donc la parole aux jeunes lecteurs et offre une infinité de possibles. Un album à partager en famille et entre amis ! Hélène Dargagnon…
Un jour, Monsieur Picaillon, l’homme le plus riche de la ville, perdit la clé de son coffre. Ce même jour, Basile-le-fil, l’homme le plus pauvre de la ville, découvrit une chaîne avec une clé au bout... A partir de ce jour-là, leur vie à tous les deux va complètement changer: pour Mr Picaillon,sans clé, plus moyen d’ouvrir le coffre pour avoir de l’argent. Mais pour Basile, qui n’aime qu’entendre Lire la suite Monsieur Picaillon a tout et Basile-le-fil n’a rien. C’est aussi simple que cela et l’histoire joue sur ce binarisme avoir tout / ne rien avoir ; être tout / n’être rien. Dans un univers gris où l’opulence et le manque se ressemblent soit par amas de possessions soit par amas de rebuts, la bascule entre les deux personnages tient à une clef. Une clef d’or ! Comme dans les contes merveilleux, la clef est celle du trésor sous la forme peu poétique d’un coffre-fort. Evidemment, la clef perdue par l’un est retrouvée par l’autre. Le riche appauvri et le pauvre enrichi se retrouvent sur un banc. Monsieur Picaillon récupère sa clef et Basile-le-fil la rend avec soulagement. Dans un livre à l’histoire convenue, le dénouement apporte une originalité. Contrairement à la majorité des contes, il n’y a pas de fin heureuse et les chemins des deux protagonistes se séparent sans modification aucune des comportements ni de l’un ni de l’autre. Basile-le-fil poursuit son chemin, heureux sous son parapluie et Monsieur Picaillon conserve et protège sa maison. En dépit de signe d’adieu empathique de Monsieur Picaillon, seuls les animaux, chat et chien, semblent regretter leur éloignement. Les personnages de la fable, le capitaliste à redingote et haut de forme, le pauvre avec son allure de randonneur scout semblent caricaturaux. La morale quant à elle traduit un état de fait « hélas, tout le monde sait que ceux qui ont tout regardent rarement ceux qui n’ont rien ». Cet album manque d’élan pour engager les enfants à réfléchir et chacun engagé dans sa voie y reste puisque même le hasard n’amène pas de modification. Le message véhiculé contredit les intentions de l’auteure. Danielle Bertrand…
Mario Ramos revient avec un nouveau livre où il met en scène des animaux et on est un peu déçu. La construction…