Surface de réparation



À PROPOS DE L'AUTEUR
Olivier El Khoury
Auteur de Surface de réparation
Né en 1990, Olivier El Khoury vit à Namur où il travaille comme libraire. En 2017, il a publié son premier roman, Surface de réparation, dans la collection « Notabilia » (Éditions Noir sur Blanc).  


NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

Nouveau venu sur la scène littéraire belge, Olivier El Khoury a déboulé la balle au pied, affublé des couleurs du club de football de Bruges. Son premier roman, superbement intitulé Surface de réparation, pourrait contribuer à rapprocher deux mondes parfois situés aux antipodes l’un de l’autre.Le roman commence sur les chapeaux de roues avec la naissance du héros/anti-héros, en plein match du F.C. Bruges, dont le père est un fan inconditionnel au point de privilégier le club à l’arrivée du fiston. Une passion irrationnelle pour les Bleus et Noirs dont héritera le fils avec la même radicalité et la même mauvaise foi. « Ma femme à moi, c’est Bruges », proclament-ils.Néanmoins, le fils voit poindre une autre obsession,…


AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:xfirstword - "Surface de réparation"
stdClass Object ( [audiences] => [domains] => Array ( [0] => 10243 ) )

Ceci pourrait également vous intéresser...

Alma Viva

Vincent Engel nous emmène à nouveau à Venise. En 1740 cette fois et moins pour en parcourir les ruelles, les places…

Bird et le mage Chô

Sandrine se réveille un matin dans sa maison d’enfance où trônent les objets et les meubles…

Hope

La lecture des premières lignes du nouveau roman de Sylvie Godefroid nous plonge dans l’univers profondément cruel où Hope a grandi. Elle est née avec une neurofibromatose de type 1, entendez une tumeur inopérable qui lui « bouffe » le visage et effraie les regards qui se posent sur elle. Hope a été abandonnée par ses parents et n’a pas reçu d’affection. Elle n’en ressent pas pour elle ou pour le genre humain. Pétrie par la haine et le mépris qu’elle éprouve pour elle-même et pour les autres, elle a décidé de se suicider le jour de ses quarante-et-un ans, en tuant dans la foulée dix personnes de son choix. Présentée comme ça, l’héroïne peut susciter le rejet du lecteur, mais c’est sans compter sur la finesse de l’auteure qui nous invite à comprendre comment Hope en est arrivée là. J’ai grandi comme une mauvaise herbe dans le jardin d’une humanité qui n’avait pas de place pour ma singularité, j’ai courbé l’échine, recroquevillé la tête dans les épaules, baissé les yeux au sol qui rougissait rien qu’à croiser mon regard d’animal sauvage. Personne n’est outillé pour endurer ce que j’ai traversé. […] Eh non, la maturité n’aide pas à mieux gérer le rejet universel. On ne s’habitue jamais. On vous ment quand on vous dit qu’avec le temps, tout s’en va. Foutaise ! Avec le temps, ce qui fait mal fait encore plus mal. Votre regard appuyé, votre souffle dégoûté me transpercent toujours la poitrine au quotidien. N’importe qui en deviendrait mauvais […] La vie m’a tuée. Je suis morte de n’avoir pas su vivre. Le récit est présenté comme le journal intime de Hope. Dans le premier chapitre, celle-ci nous présente un bref résumé de sa vie, puis son projet de suicide aux accents terroristes. Dans chaque chapitre suivant, elle présente tour à tour les dix personnes qu’elle a sélectionnées pour les emmener avec elle le jour de ses quarante-et-un ans. On pourrait s’attendre à ce qu’elle choisisse des personnes mauvaises, qui ont accompli des actions peu honnêtes, mais non, Hope choisit des personnes comme vous et moi, des personnes imparfaites, avec leurs qualités, mais aussi leurs lâchetés, leurs regrets et leurs blessures.…