Stig et Tilde reprennent la mer avec leur embarcation. Ils accostent sur une île habitée par une meute de loups qui se mettent aussitôt à les attaquer. Perdus, blessés et menacés de tous les côtés, les jumeaux découvrent alors que quelqu’un a vécu ici parmi les loups.
Il a publié trois livres à L’Employé du Moi : Antti Brysselissä, Jacques Delwitte — Little White Jack et L’âge dur, et a participé à de très nombreux collectifs en Europe et aux États-Unis. En 2009, il est invité pour un an de résidence au Center for Cartoon Studies, à White River Junction — Vermont, au côté notamment de James Sturm et Jason Lutes. Il raconte cette expérience au rythme d’une page par semaine dans Focus, le supplément culturel de l’hebdomadaire belge ; Le Vif l’Express. Celles-ci ont donné lieu à un livre. Pendant ce temps à White River Junction, paru chez 6 pieds sous Terre en 2011. Il repart sur le continent Américain en 2011, à Montréal, pour un séjour à l’atelier de bande dessinée « 7070 ». Il y écrit ses prochains projets, avant de revenir en France, pour une résidence au château Brignon à Carbon Blanc. En plus de ses livres, il aime multiplier les expériences de publication en ligne (via son propre site, grandpapier.org, Les autres gens et Flickr) et retourner à la photocopieuse, au fanzine et à la microédition. Ce qui a donné lieu à des projets comme L’âge dur et Moose, fanzines mensuels envoyés par la poste à ses abonnés.
Vienne, 1907. Le peintre Gustav Klimt rend visite aux époux Bloch-Bauer. Ferdinand demande alors à Gustav de réaliser le portrait de sa femme, Adèle ; requête entraînant un flashback. Six ans auparavant, alors que Klimt essuyait des critiques acerbes au sujet de son œuvre La Médecine , il a rencontré ce couple, admirateur de son génie et dont la femme l’a prié de lui ouvrir les portes de son atelier. Au même moment, l’artiste recevait en rêve l’inspiration pour son prochain tableau. C’est par ce prisme que l’on entre dans l’univers de l’artiste : son atelier, ses modèles, sa mère, sa compagne, Émilie, mais aussi ses rêves, ses angoisses, ses sources d’inspiration en somme. L’histoire narrée en bande dessinée par Cornette et Marc-Renier est une tranche de vie, prétexte à l’évocation du peintre, de son style, de son époque et de l’avant-gardisme dont il y faisait preuve. L’idée est en effet plus de mettre en avant ses particularités que de réaliser sa biographie. Le récit est assez simple et aurait peu d’intérêt sans l’aspect « inspiré de faits réels », mais n’en est pas moins cohérent et bien rythmé.Les dessins sont soigneusement détaillés. Le rendu est classique, avec un crayonné assez fort accentuant les sujets principaux. Les travaux de Klimt évoqués sont réinterprétés plutôt que cités et le résultat est réussi et efficace : le redesign des œuvres permet une intégration fluide dans les cases tout en invitant à les découvrir sous un angle neuf.Le récit principal est suivi d’un court cahier didactique sur Gustav Klimt. Il complète la bande dessinée en développant quelques sujets qu’elle évoque. On y voit notamment des reproductions des œuvres évoquées dans l’album. Ainsi, le lecteur a à portée de main de quoi satisfaire sa curiosité, titillée par l’histoire racontée en images et phylactères.La bande dessinée Klimt est une introduction sympathique à l’œuvre de l’artiste. Les connaisseurs n’apprendront probablement pas grand-chose, là où les néophytes apprécieront l’accessibilité du propos et les informations proposées en fin d’ouvrage. Les visuels soignés plairont aux amateurs de bande dessinée traditionnelle, alors que l’histoire…
Le Chat caresse aujourd'hui le lecteur dans le sens du poil, avec une offre des plus…