Les maux dont souffriraient aujourd’hui la défense et l’illustration de la littérature, et qu’encourageraient parfois en parallèle une certaine démission, une abdication de la critique, nous savons quels noms on leur donne.
D’abord et avant tout le nivellement des valeurs résultant de la mercantilisation du produit appelé « livre » et qui suscite un insondable malentendu. Il y a quelques années un ministre français inaugurait le salon du livre de Paris en le baptisant « Paris-Dakar de la culture ». On frémit bien sûr à l’idée que cela ne fût justement que vrai et que cette invraisemblable métaphore ne fût que trop bien choisie.
Dans un monde où tous les livres se valent et quand toute autobiographie d’une star à la télé se présente comme un livre à part entière, ne soyons point surpris de la « chosification » (Sartre) qui en découle inévitablement. […]
Un jour où Saul Bellow s’entendait reprocher par un étudiant sur un campus universitaire…
Mon amie roumaine, Rodica, de passage en Belgique, m’a relaté la journée qu’elle…