Une nouvelle assez originale, où l’on retrouve un écho particulier de l’amour de la nature tropicale souvent exprimé par l’écrivain, mais aussi un essai de construire, par une association plus que poétique, on dirait totémique voire magique, le lien entre un être humain (ici un jeune enfant qui devient un jeune homme, Pierre) et un arbre nommé ‘Mwiti’ (c’est-à-dire « arbre » en swahili). Le jeune garçon grandit donc en parallèle avec son jacaranda, qui finit par s’épanouir largement. Mais tout cela se termine avec l’indépendance du Congo, qu’on fête d’abord joyeusement, puis qui tourne mal quand se déclenche la « chasse aux mercenaires ». Pierre, pris pour l’un d’eux, est menacé par une patrouille ; mais finalement, il parvient à s’enfuir, son arbre paraissant avoir reçu la rafale de mitraillette à sa place, « en plein cœur ». Parabole, du même coup, de la fin d’un jardin heureux, dont le jeune homme parvient à se sauver mais non son arbre.
Auteur de Sous les jacarandas: nouvelles
Illustrateur de Sous les jacarandas: nouvelles
" Je sens ses bras autour de ma taille. Il me serre si fort. Je n'ose ouvrir les yeux. La chaleur de sa langue sur la mienne, que c'est doux, que c'est bon. Je profite de ce baiser qui n'en finit pas, de ses mains qui crient tendresse, de ses jambes qui disent caresses, de ce corps qui surgit de l'arbre en chantant l'Amour !". Les sept visages de l'eau, un mariage d'amour et de haine où le passé imprègne le présent et détermine l'amour. FranMi nous emmène à travers une recherche d'identité, d'un rôle social dans une communauté villageoise qui, à l'instar de Saint-Léger, son village d'adoption, présente plein de contradictions. Comment vivre, comment demeurer dans un environnement où les traditions et habitudes anciennes se frottent à la consommation et la vitesse…