Le sable n’est pas du sable mais du sable et le temps. La plage repose un livre, un palimpseste que signent les mouettes dans le pli des marées. Le temps n’est pas du temps mais son espace et son temps. Il est l’habitation des vents où les petites filles s’habillent. Anne-Marielle n’est pas Anne-Marielle mais un air de chanson où son sourire fait poindre sa présence. Ses mots ne sont pas des mots mais des lèvres où glisse un rêve de mots. Ne la lisez pas. Laissez-la vous parler dans ses rêves. Ce sont des mots qu’elle respire dans la buée du poème. Elle, ne rêve pas ses rêves. Elle les touche comme le bord d’un coquillage longe la mer, le bord des mots l’espace dégagé du poème, un lait de sable à la lèvre du sel (Jean-Michel Aubevert)
Auteur de Sources de sel
Le temps nous entraîne. Nous n'avons aucun recours. Pourtant, il nous offre l'avantage…
Préface de Philippe Jones À propos du livre Mélot du Dy, né à Bruxelles en 1891, mort à Rixensart en 1956,…