Cupidon (tome 19) : Solitude

À PROPOS DES AUTEURS
William Tai (Malik)

Illustrateur de Cupidon (tome 19) : Solitude

À Malik, Malik et demi ! Malik, William Tai de son vrai nom, est né le 2 janvier 1948 à Paris. Petit-fils d'un ministre de Tchang Kaï-Chek, son grand-père était diplomate et Chinois, sa grand-mère Belge. Du coup, le voilà nanti d'une mère eurasienne, née au Mexique, épouse d'un eurasien de père français. Quant à lui, il est né à Paris, il passe les premières années de sa vie en Indochine avant d'émigrer vers la Belgique et vivre son enfance à Bruxelles. Malik, pseudonyme de William Tai. Tai dont l'une des nombreuses traductions signifie paix. Cet homme nommé Paix aurait aimé faire de la boxe en professionnel. Mais il a pensé, le naïf, que le dessin était plus facile. Au vrai, ne dessine-t-il pas un peu comme on monte sur le ring : avec beaucoup de souffle et de muscle ? Il se forme autant dans la tradition culturelle chinoise qu'en lisant les romans d'Alexandre Dumas ou "Moustache et Trottinette" de Calvo. Mais son livre de chevet sera dans sa jeunesse les "Souvenirs entomologiques" de Fabre. Jusqu'à l'âge de 14 ans, chez les Jésuites, à Bruxelles, il apprend à dessiner les saints du calendrier et les gamines de l'école d'à côté... Puis il décroche le record de longévité à l'Académie des Beaux-Arts, où il reste inscrit près de dix ans. Il conçoit ensuite un court récit pour "Tintin", "Minuset", scénarisé par Jean-Marie Brouyère. Puis, il travaille pour "Spirou" dans un registre réaliste, à partir de 1970. Après une collaboration aux "Belles Histoires de l'Oncle Paul", sur un texte de Maurice Rosy, il s'associe de nouveau avec Jean-Marie Brouyère et entreprend un an plus tard la série "Archie Cash" personnage d'action au charactère chaud et bouillant au look de Charles Bronson, et démarre ainsi pour de bon dans le métier (Archie Cash en 1971 dans Spirou 2349 21/4/83). Avec Brouyère et Terence, il conçoit également le dyptique "Blue Bird". Aux éditions des "Archers", il réalise "Johnny Paraguay", scénarisé par Terence de 1983 à 1985, puis "Chiwana", une série partiellement prépubliée dans "Spirou" (deux recueils en 1984 et 1985). À partir de 1989, il adapte "Les Colonnes du ciel" d'après Bernard Clavel, aux éditions "Lefrancq". Malik mène parallèlement une carrière d'illustrateur humoristique. Dès 1977, sur son propre scénario, puis sur un texte de Bom, il dessine "Big Joe" dans "Spirou". À signaler que cette série est également présente en 1980 dans "Super-As". En 1982, pour "Spirou-Album +", il conçoit "La Raque à mal", sur un texte de Benoist. Toujours pour "Spirou", après quelques gags du "Plombier" puis de "La vie secrète des poubelles", scénarisé par Dugomier, il anime "Cupidon" avec Raoul Cauvin à partir de 1988. Malik réalise également des illustrations dans le magazine "Schtroumpf", en 1989 et dans "Le Soir", en 1992. Pour les éditions "Topgame" et aux côtés de Daniel Kox, Louis-Michel Carpentier et Jidéhem il participe aux recueils "Chansons Cochonnes" (trois volumes de 1990 à 1993). En 1996, il s'associe avec l'humoriste Stéphane Steeman le temps d'une histoire intitulée "Gertrude au pays des belges". Passant avec une apparente facilité d'un graphisme réaliste à un traité humoristique, Malik pratique une Bande Dessinée dynamique et originale. Quand la Bande Dessinée lui en laisse le loisir, c'est à la peinture et surtout à sa passion la plus étrange que Malik aime consacrer son temps : les araignées venimeuses et autres reptiles de redoutable réputation. Il prétend avoir élevé les trois quarts des mygales de Belgique, et est très fier d'avoir réussi à faire se reproduire la célèbre Lycose de Narbonne, "l'araignée-loup", une tarentule chasseresse décrite par son cher Fabre...

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