Editorial Dès bonès fièsses di Pauke
Joselyne Mostenne
Textes
Guy Deblire Lu cok d’ aous’ èt l’ frûmîche
Marcel Davisd I gn-a rmêde a tot
Pierre Otjaques Pont d’ transe pou l’ clotcheû
Lucyin Mahin Anouchca (3è partie)
Contes èt racontroûles d’ Ârdène
Lu Grand Djèyant du bwès
Un air entre deux ères
Léon Gillet
Echos
Du Musée de la Parole en Ardenne
De l’Union Culturelle Wallonne
Fêtes aux langues de Wallonie 2021
Du pays gaumais
Pa t’t-avâr la
Dès djins èt dès mèstîs d’ ayîr
Gaston Lucy
Lès Blossî
Creûjlés mots
Joël Thiry
Justin Titorval
José Schoovaerts, Joël THIRY
Éric Derkenne a fait du visage le théâtre de ses précises opérations.Jour après jour cerné de lignes ombrageuses, le siège du combat se disloque en de sombres cavités. Les yeux, les oreilles, les narines, la bouche sont autant de gouffres que l'artiste sonde inlassablement et qui emportent celui qui les scrute dans des tourbillons vertigineux. Les têtes prennent corps et dans ce bataillon de figures totémiques, chaque soldat se distingue grâce à une infinité de détails graphiques.Parti d'un bigbang de formes colorées et isolées dans l'espace, Éric Derkenne a mis en place au fil des ans une méthode précise et immuable, un réseau de circonvolutions de cercles et de serpentins qui envahit la feuille blanche, donnant naissance à d'énigmatiques portraits. Tel une « dentellière du stylo à bille », il s'est abîmé avec application dans ce lent ouvrage de tissage, d'entrelacement de lignes, ceignant sa propre image, par maints assauts répétés. À l'identité qui défaille, Éric Derkenne a répondu…