Une famille déchirée que le destin va rassembler lors d’une extraordinaire soirée. Il y a Jean, le père ; Clélia, sa fille aînée ; Albane, la cadette que personne n’a revue depuis que sa sœur lui a volé l’homme qu’elle aimait, quinze ans plus tôt ; Yvan, que Clélia a épousé depuis. Et Katia, leur fille, qui de cette tante disparue sait ceci : elle vit à New York, est devenue une célèbre pianiste, son souvenir hante encore ses parents. Leurs vies basculent le jour où Jean apprend qu’Albane doit donner un concert à Barcelone et décide de s’y rendre. Chacun, à sa manière, devra y assister.
L’histoire d’une famille déchirée, pourtant unie par des liens indissociables, et la rencontre de ces voix qui traversent les temps, dans Si les dieux incendiaient le monde, premier roman d’Emmanuelle Dourson. Le roman débute avec Jean, un homme vieillissant et souffrant, qui voit ses souvenirs avec sa fille Albane remonter progressivement. Celle qui s’est enfuie il y a quinze ans et dont il suit la carrière de pianiste à travers les journaux est finalement de retour en Europe. Il ne connait pas la jeune femme qu’elle est devenue, mais se raccroche à elle à travers l’image de l’enfant et de l’adolescente qu’il a connue, seul lien qui les unit encore. L’éloignement, une blessure presque aussi physique que la jambe blessée de Jean, le fait souffrir en permanence.…
Emmanuelle DOURSON, Si les dieux incendiaient le monde, Grasset, 2021, 248 p., 20 € / ePub : 14.99 €, ISBN : 9-782246-823643Alors que l’on dit les maisons d’édition moins enclines à publier des premiers romans en ces temps tourmentés, Emmanuelle Dourson s’est frayé un chemin vers les tables des libraires. Son singulier Si les dieux incendiaient le monde parait chez Grasset pour la rentrée littéraire d’hiver.Au centre du roman, une famille bruxelloise, avec ses tensions et ses non-dits. Et au cœur de cette famille : une absente, Albane, pianiste virtuose, qui a claqué la porte une quinzaine d’années plus tôt, a quitté l’Europe et n’a donné depuis lors pour seul signe de vie qu’une carte…
" Je sens ses bras autour de ma taille. Il me serre si fort. Je n'ose ouvrir les yeux. La chaleur de sa langue sur la mienne, que c'est doux, que c'est bon. Je profite de ce baiser qui n'en finit pas, de ses mains qui crient tendresse, de ses jambes qui disent caresses, de ce corps qui surgit de l'arbre en chantant l'Amour !". Les sept visages de l'eau, un mariage d'amour et de haine où le passé imprègne le présent et détermine l'amour. FranMi nous emmène à travers une recherche d'identité, d'un rôle social dans une communauté villageoise qui, à l'instar de Saint-Léger, son village d'adoption, présente plein de contradictions. Comment vivre, comment demeurer dans un environnement où les traditions et habitudes anciennes se frottent à la consommation et la vitesse…
"Polders. Entre le ciel et l'eau, la lumière y est partout souveraine. Paysages…
Dans le décor hallucinant d'une guerre qui les déchire, deux familles, l'une des Cantons de l'Est et…