Nouvelle expressément ‘brève’, écrite pour le concours ‘Histoires d’eaux’ en 1998 et restée -sauf erreur- inédite en dehors, ‘Sale Eau’ raconte en phrases systématiquement aussi courtes que des plans de coupe au cinéma, une histoire d’amour qui traverse un ouragan et se termine par un naufrage… sur un écran de cinéma. La jolie spectatrice esseulée s’en retourne en pleurs sous la pluie, pensant que tous les hommes sont des salauds. Et que c’est un sale temps, décidément.
Auteur de Sale eau
Né en 1951 à Uccle mais originaire de Binche en Hainaut, la cité des Gilles (il a lui-même été Gille durant plus de 30 ans), Jacques Degueldre a fait ses études primaires et gréco-latines au Collège de Binche, jusqu'à la rhétorique qu'il a terminée à 17 ans, avec un prix d'orthographe: ça peut toujours servir si on aime écrire. Et si on entre, sur concours, à la célèbre Ecole Supérieure de Journalisme de Lille, foyer de sédition évident juste après mai 68. Trois années terminées avec un mémoire prémonitoire sur "L'événement-guerre" (il y décrit 20 ans à l'avance la médiatisation de la guerre du Golfe), plus une année de transition au Centre des techniques de diffusion de l'Université de Louvain, et il se lance dans le métier de journaliste. Jusqu'en 78 où la création publicitaire le séduit. Un an plus tard, il est directeur de création de la future Publicis, fonde avec d'autres le Creative Club de Belgique. Puis lance en 83 'Faire l'Evénement' et la communication événementielle. Depuis lors consultant en communication stratégique, politique et institutionnelle notamment , il est l'auteur de poèmes, contes, nouvelles -qu'il illustre parfois-, d'une série documentaire sur la communication intime avec Jacques Salomé. Féru d'escalade et d'investigation, prépare une enquête sur la mort d'Albert Ier.
Omer Marchal ne se lassait jamais de raconter l'Ardenne. La rencontre de sa plume avec le pinceau…