À quelques mensonges près, le poème reprend une étendue qui s’y insère — l’élargit, et la relance. Une jonchaie peuplée d’absurde, le ventre de la roche chauffé à blanc. Par lui déjà plus proches de leur seconde nature, de ce cri qui s’étend depuis les arcanes du soleil. Qui, modulant leurs distances, et les rejoignant, déchire la matière brute jusqu’à l’offrande, jusqu’à l’oubli. Jusqu’à ce qu’au revers de chaque pli s’annoncent le soufre et l’ancolie.
Le poème ne renferme rien qui lui soit propre. Mais, sous la sommation sans cesse réitérée d’une autre terre, met en place et réactive à temps cela qui s’apprête à être nommé.
Auteur de Sable d’aphasie
Préface de Philippe Jones À propos du livre Mélot du Dy, né à Bruxelles en 1891, mort à Rixensart en 1956,…