À quelques mensonges près, le poème reprend une étendue qui s’y insère — l’élargit, et la relance. Une jonchaie peuplée d’absurde, le ventre de la roche chauffé à blanc. Par lui déjà plus proches de leur seconde nature, de ce cri qui s’étend depuis les arcanes du soleil. Qui, modulant leurs distances, et les rejoignant, déchire la matière brute jusqu’à l’offrande, jusqu’à l’oubli. Jusqu’à ce qu’au revers de chaque pli s’annoncent le soufre et l’ancolie.
Le poème ne renferme rien qui lui soit propre. Mais, sous la sommation sans cesse réitérée d’une autre terre, met en place et réactive à temps cela qui s’apprête à être nommé.
Auteur de Sable d’aphasie
Un ensemble de sonatines aigres, douces, amères, ordinaires, pour apprenti raisonnablement…
Ce receuil apparaît comme une sorte de testament poétique. Un espoir l'emporte sur…