À quelques mensonges près, le poème reprend une étendue qui s’y insère — l’élargit, et la relance. Une jonchaie peuplée d’absurde, le ventre de la roche chauffé à blanc. Par lui déjà plus proches de leur seconde nature, de ce cri qui s’étend depuis les arcanes du soleil. Qui, modulant leurs distances, et les rejoignant, déchire la matière brute jusqu’à l’offrande, jusqu’à l’oubli. Jusqu’à ce qu’au revers de chaque pli s’annoncent le soufre et l’ancolie.
Le poème ne renferme rien qui lui soit propre. Mais, sous la sommation sans cesse réitérée d’une autre terre, met en place et réactive à temps cela qui s’apprête à être nommé.
Auteur de Sable d’aphasie
"Un beau livre, sobre, vif, qui rend tangibles les saisons et les heures. Les illustrations d’Anne Leloup devancent ou suivent le poème avec la force sereine des empreintes." Critique de Françoise Lison dans Le courrier de l’Escaut paru en octobre 1999. Extrait : "A force de se chercher de se trouver de se perdre de rouvrir le sentier des rencontres de déplorer les malentendus les impasses de célébrer les retrouvailles ils déboucheront dans la clarté sans fin" [Source : Le site des éditions…