Du côté de chez Poje (tome 17) : Qu’importe le flocon pourvu qu’on ait l’ivresse

À PROPOS DES AUTEURS
Louis-Michel Carpentier

Illustrateur de Du côté de chez Poje (tome 17) : Qu’importe le flocon pourvu qu’on ait l’ivresse

Né le 24 mars 1944 à Uccle, Louis-Michel Carpentier suit durant quatre ans les cours de l'Académie des Beaux-Arts de Bruxelles avant d'être engagé comme dessinateur aux studios Belvision où il travaillera sur les longs-métrages d'Astérix, Tintin et Lucky Luke. La récession atteignant cette firme, il tente sa chance à partir de 1975 chez Casterman en adaptant en BD les romans de la comtesse de Ségur : une série de onze volumes à succès, qui s'arrêtera en 1984.Parallèlement, il se tourne vers Raoul Cauvin pour créer en 1980 sa propre série, "Les Toyottes", dont cinq volumes sortiront de 1980 à 1982 chez Casterman, avant une ultime réapparition au Lombard en 1989. Carpentier et Cauvin collaborent à quelques ouvrages publiés par Artiscope et cherchent un thème qui ne risque pas de se démoder : les conversations de bistrot et la singulière faune qui hante ces tavernes. Les éditions des Archers publient les deux premiers tomes de leur "Année de la bière" en 1986 et 1987, avec traduction en une demi-douzaine de dialectes pour les assoiffés de province. En 1989, ils poursuivent les aventures de leur tavernier préféré aux éditions Dupuis, sous le titre "Du côté de chez Poje" . Depuis, ils visitent ce sympathique bistrot tous les ans et en ramènent un nouveau volume où se glissent parfois des caricatures de leurs collègues et amis préférés (Malik, Kox, Walthéry, Jidéhem, etc.). Une version simultanée en bruxellois a le plus grand succès dans la capitale belge. Cette aventure incite néanmoins Louis-Michel Carpentier à lancer discrètement ses propres éditions Top-Game où il réalise de temps à autre des albums inclassables mais d'un humour néanmoins savoureux : la série du "Jour le plus con" ou les collectifs rassemblant tous ses copains dans l'illustration des "Chansons cochonnes" destinées à un public de connaisseurs avertis. L'entreprise familiale tourne rond et produit également d'ingénieux articles dérivés, tels que des jeux électroniques. Le fils de l'artiste, Laurent, s'est spécialisé dans la mise en couleurs, tant pour son père que pour un certain nombre de ses collègues. Bon vivant, ne cherchant jamais à se prendre au sérieux, Carpentier a trouvé son créneau : tant que les hommes auront soif de bière et de convivialité, Poje ne manquera pas de clients ! Texte © Dupuis

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