Quatre portraits s’enchevêtrent dans l’écriture et le récit, comme autant de chapitres dans lesquels les personnages se répondent de paragraphes en paragraphes.
En se complétant, les Portraits composent alors une histoire où chacun est en quête d’absolu. Chaque personnage fut un jour à la marge – de sa vie, de la vie des autres –, chaque personnage cherche l’amour ou la reconnaissance pour se construire.
Et l’écriture de Laurent Georjin pose chaque décor et chaque caractère, par petites touches, pour que le tout se compose dans l’imaginaire du lecteur. Les dessins au crayon d’Anne Marie Finné le rejoignent dans cette démarche. À l’image du nuage du titre, dont la fixité n’est jamais acquise, Evangéline, Carmen, Balssen et Ismaël, se mettent en mouvement dans le récit nous laissant quelques traces de leurs histoires.
"Un beau livre, sobre, vif, qui rend tangibles les saisons et les heures. Les illustrations d’Anne Leloup devancent ou suivent le poème avec la force sereine des empreintes." Critique de Françoise Lison dans Le courrier de l’Escaut paru en octobre 1999. Extrait : "A force de se chercher de se trouver de se perdre de rouvrir le sentier des rencontres de déplorer les malentendus les impasses de célébrer les retrouvailles ils déboucheront dans la clarté sans fin" [Source : Le site des éditions…