Pic Pic et André - L'Express 2008

À PROPOS DE L'AUTEUR
Stéphane Aubier

Auteur de Pic Pic et André - L'Express 2008

Stéphane Aubier est diplômé avec Grande Distinction de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Visuels de la Cambre, atelier de Cinéma d’animation. Avec Vincent Patar, il réalise de nombreux courts-métrages dont la série des Pic-Pic André Shoow (1988, 1995, 1997 et 1999) qui obtiendront de nombreux prix et seront sélectionnés dans de multiples festivals. En 2001, le long métrage PicPic André et leurs amis est sorti en salle de cinéma. Citons encore, parmi leurs réalisations conjointes, Le Voleur de Cirque (1993), avec Benoit Marcandella, Coccinelle (1999), La Rupture (2000), mais aussi des vidéos clips pour Gisli (2004) et pour Louise Attaque (2005).
Stéphane Aubier est aussi, entre autres, l’auteur de Saint-Nicolas chez les Baltus (1991), Les Baltus au Cirque (1998).
Vincent Patar et Stéphane Aubier ont créé avec Benoît Marcandella Pic Pic André productions. (Mise à jour bio et biblio : 10/8/07).


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Nos terres sombres

Située à Vielsalm, au coeur des Ardennes belges, La «S» Grand Atelier propose une série d'ateliers de création pour des artistes mentalement déficients et fonctionne comme un laboratoire.Depuis 2007, La «S» met l'accent sur une approche narrative de l'image et la rencontre entre le Frémok et La «S» a débouché sur un ouvrage collectif qui va donner son nom à l'ensemble du projet : «Match de catch à Vielsalml». Le projet se poursuit depuis avec une nouvelle série de récits créés en binôme. Paz Boïra a été accueillie en résidence entre 2009 et 2010. Nos terres sombres constitue le troisième round de ce match de catch.Certaines rencontres sans bruits. En choisissant de travailler avec Rémy Pierlot, Paz Boïra se rend rapidement compte qu'héritier d'une éducation irréprochable, il cache ses réflexions derrière des formules de bienséance et se protège en s'entourant de phrases toutes faites, adaptées à toutes les situations. Il s'avère nécessaire de trouver un terrain de dialogue autre que la parole. Rémy nourrit une fascination et une curiosité insatiable pour la nature, (qu'il a déjà dessinée avec Vincent Fortemps quelques temps auparavant dans Match de catch à Vielsalm), et montre à la dessinatrice les photos qu'il prend lors de ses promenades au bord des routes. La nature est une thématique chère à Paz Boïra, le sujet de son prochain livre, et ce terrain familier devient dès lors le lieu de rendez-vous des deux artistes. Les animaux, premiers habitants de ce territoire sauvage, commencent à peupler l'atelier silencieux et éloigné qu'ont choisi d'occuper Paz et Rémy pour travailler calmement. Face à face, leurs tables à dessin se remplissent de monotypes où apparaissent de grands ours, que Rémy dessine d'après photo. « Je trouve que dans sa façon de les dessiner il y a quelque chose de beaucoup plus proche de ce qu'est l'animalité (...) et ses animaux ont une présence bien plus vivante que quand je les fais moi ». Les échanges de dessins et le passage d'une main à l'autre permettent peu à peu à Paz Boïra de cerner ce dont elle va pouvoir se saisir pour armer leur récit. Elle perçoit, dans le charme que produit l'évocation des animaux chez Rémy, un lien très fort de ce dernier avec l'animalité et l'inconscient, une proximité qu'elle lutte pour retrouver dans son propre travail. Et c'est autour de cette perception instinctive qu'elle choisit d'articuler leurs travaux. Dans les sous-bois, où de splendidesoiseaux et mammifères se dressent entre de lumineuses clairières et les feuillages densifiés par le monotype, un homme et un ours arrivent à l'entrée d'un souterrain aux mille ramifications, une constellation de terriers. On devine que c'est…