Philippe Geluck : Amusé et Musée et demi (L'Article n°36)

RÉSUMÉ

Chers lecteurs,

C’est avec une profonde admiration et une joie immense que je vous présente ce magazine dédié à l’un des grands dessinateurs d’humour de notre époque, Philippe Geluck, l’homme derrière le mythique Chat. Depuis plus de trois décennies, j’ai la chance et l’honneur de collaborer étroitement avec lui en tant que coloriste attitré.

Quand j’ai rencontré Philippe Geluck en 1990, je ne pouvais imaginer que ce moment allait sceller une collaboration artistique et une amitié indéfectible.
J’ai tout de suite été impressionné par son talent, sa créativité débordante et son sens inné du comique. Collaborer avec lui est une expérience enrichissante à tous égards.

Dés le début et jusqu’à aujourd’hui, j’ai pu apprécier la finesse de son esprit, la puissance de ses idées et la profondeur de son regard sur le monde qui nous entoure. À travers le personnage du Chat, Philippe a su capturer l’essence de l’humanité avec humour et tendresse. Ses dessins sont autant de miroirs reflétant nos travers, nos contradictions et nos absurdités.

Mais l’œuvre de Philippe Geluck ne se limite pas à la bande dessinée. Au fil des années, il a exploré de nouveaux horizons, repoussant sans cesse les frontières et ses sculptures monumentales témoignent d’une vision artistique sans compromis où l’humour devient une arme de réflexion et de dénonciation.

Le projet de création d’un musée consacré au Chat et au dessin d’humour a été le théâtre de débats passionnés. Alors que certains applaudissent cette initiative comme une célébration bien méritée d’une œuvre culte, d’autres s’y opposent farouchement, alimentant ainsi un conflit artistique et culturel qui divise les amateurs d’art.

Les partisans de la création du musée affirment que Le Chat, en tant que personnage de bande dessinée largement reconnu et aimé, mérite d’être célébré et honoré à travers un musée dédié. Ils soulignent l’importance de préserver et de mettre en valeur l’héritage culturel représenté par cette œuvre et estiment que la création du musée serait une reconnaissance justifiée de la contribution artistique de Philippe Geluck.

Quant aux détracteurs, ils remettent en question l’opportunité de consacrer un musée entier à un seul personnage de bande dessinée, arguant qu’il existe de nombreuses œuvres tout aussi méritantes et oubliant que le musée accueillera à ses cimaises tous les grands du dessin d’humour.

Au travers de multiples témoignages, Jacques Mercier détricote habillement cette polémique, pointant du doigt mauvaise foi, manipulations et mensonges. Pour la défense de ceux qui s’insurgent contre Philippe Geluck, force est de reconnaître qu’il difficile devant la diversité d’un tel talent de ne pas être jaloux.

Merci Jacques pour ta plume,
Merci Philippe pour ce beau projet muséal,
Merci ChatGPT de m’avoir écrit cet édito.
(Je ne plaisante pas)

Que la couleur soit avec vous.

Serge Dehaes

À PROPOS DE L'AUTEUR
Jacques Mercier

Auteur de Philippe Geluck : Amusé et Musée et demi (L'Article n°36)

Jacques Mercier est né le 17 octobre 1943 à Mouscron (Hainaut, mais à l'époque en Flandre Wallonne) en Belgique dans une famille d'architectes par sa mère, d'artisans lainiers par son père. Deux familles impliquées dans la création du Scoutisme en Belgique (en 1916, Gustave Fache, grand-père maternel de Jacques et le Père jésuite Jacques Sevin fondent le scoutisme catholique à Moucron et sont à l'origine des "Scouts de France").Trois enfants naissent d'un premier mariage, Christophe, Sophie et Stéphane.Jacques Mercier est remarié avec Myriam Dekoster, productrice musicale.Il a suivi des humanités gréco-latines chez les Pères Jésuites à Tournai et a ensuite réussi des études de journalisme à l'IHECS, l'Institut des Hautes Études de Communication sociale. Depuis juin 2003, un prix Jacques Mercier est attribué à un mémoire de fin d'études pour la meilleures langue française à l'IHEC.Dès l'âge de quatorze ans il collabore à Plein Jeu, un journal scout en signant de son totem "Faon Ironique" et au Nord Éclair, quotidien local du Nord de la France. Ses premières interviews sont de Jacques Brel et Raymond Devos!Depuis cette époque, Jacques Mercier n'a jamais quitté sa casquette de journaliste : il tient une rubrique disques francophones et variétés dans de nombreux magazines ( Télé-Moustique, Bonne Soirée, Marie-Claire, Le Pourquoi pas?, Panorama) et dans le quotidien La Libre Belgique; il est également éditorialiste à Magie rouge et collaborateur à la revue de S-F. Phénix, et que journaliste à Femmes d'aujourd'hui.Depuis l'automne 1998 jusqu'au 4 mai 2009, il écrit la rubrique quotidienne autour de la langue française Au plaisir des mots ainsi que des jeux (M. Dico, Le double mot, nos auteurs, la saveur des mots croisés, à vos dicos) dans La Libre Belgique et La Libre Essentielle.De 2001 à 2009, il écrit l'éditorial mensuel Entretemps dans La Libre, divers articles dans Wallonie, ma région et dans le magazine de l'administration de la région wallonne Dialogue, ainsi que la rubrique Les BC (Belges Connus) dans la Libre Match en 2002 et 2003, et dès septembre 2009, la page sur la langue française de Plus Magazine.Jacques Mercier a aussi été chargé de cours de radio à l'IAD, Louvain-la Neuve pendant quinze ans, et a également donné cours de l'histoire de la radio et de l'histoire de la TV à l'EFAP à Bruxelles.En septembre 1963, à 20 ans il entre comme assistant à la RTB. La radio va lui permettre d'exprimer toutes les facettes de son talent et générer un nombre incalculable de rencontres : en 64 et 65, en alternance avec Jacques Careuil il présente les émissions de soirée du week-end : Entrée libre (ses invités? Charles Trenet, Jacques Brel, Barbara, Juliette Greco...). En 1965, le mercredi après-midi il se consacre à Jeunesse-variétés, une émission de hits pour jeunes, sous la forme d'interviews et de juke-box. Entre 1966 et 1974, c'est le triomphe radiophonique de Dimanche Musique qu'il présente en duo avec Stéphane Steeman. La Belgique entière se gondole de rire et les scores d'audience flirtent avec des sommets jamais atteints. Les expériences se multiplient alors : Jeunesse 66 et Formule J (avec Claude Delacroix et Michèle Cedric) et Samedi-Show, Dédicase... avec Jean-Loup Viseur, Cap de Nuit, avec Marc Moulin...Jacques Mercier proposera encore Quatre à Quatre, Diagonales, Musique au petit déjeuner... et sera pendant 3 ans correspondant de France-Inter.En 1987, dans le cadre de l'émission On est fait pour s'entendre, un concept intéressant fait son apparition. Philippe Geluck, Marc Moulin, Jules «M. Météo» Metz, Jean Pierre Hautier, Jean Jacques Jespers, Soda et Virginie Svensson jettent les bases de ce qui sera La Semaine Infernale, rendez-vous poil à gratter et humoristique de qualité qui trouvera bientôt sa place comme émission à part entière dans la grille radio de la RTBF. Le Jeu des Dictionnaires voit le jour en parallèle et facilite pour de nombreux automobilistes de fastidieux trajets entre 17 et 18 heures tous les jours de la semaine.Suivront ensuite de nombreuses émissions radiophoniques telles que Le Grand dictionnaire, La langue de chez nous, Le jeu des 7 Dicos, Un petit bout de langue française, tous des jeux autour de la langue française, et Le petit Maga, émission pour enfants. Jacques Mercier a également prêté sa voix quelques années à la finale du Championnat d'orthographe pour la lecture de la Dictée.Nous l'avons déjà dit, Jacques Mercier est un touche à tout. La RTBF Télé ne pouvait donc pas lui échapper! Dès les années quatre vingt, il prête sa voix aux commentaires de l'Eurovision de la Chanson, il produit plusieurs émissions de variétés et en 1991 c'est l'arrivée sur l'antenne d'une version télé du Jeu des Dictionnaires. En 1992, co-produite par TV5, l'émission fera quasiment le tour du monde. En 1993, c'est L'Empire des Médias qui pointe le bout de son nez. Trop tôt disparue, cette émission de connaissance basée sur les médias au sens large avait pourtant tout pour plaire au grand public... En parallèle, Jacques Mercier propose également une émission de variété essentiellement francophone : Scoubidou. Finalement, il faudra attendre 1997 pour revoir Jacques Mercier aux commandes d'une émission de télévision, mais quelle émission! Avec Forts en Têtes, qu'il présente en duo avec Armelle, c'est encore le succès qui est au rendez-vous.Jacques Mercier a également présenté bien d'autres émissions télévisées telles que Regards consacrée à Salvatore Adamo, Opération 48.88.81, et spéciale Kosovo de 1998 à 1999, il a également collaboré à La dictée du Balfroid depuis 1999, à la biographie de Stéphane Steeman, 50 ans me sont comptés en 2001,et co-présenté entre 2001 et 2009 bien souvent en direct les émissions 24 heures à Bruxelles, ça me dit, Gala 50 ans de télé, Agenda culturel, Sur la route du Tour, La Télé Infernale, Les plus grands Belges, Bonnie & Clyde, Monsieur Dictionnaire.Jacques Mercier est aussi un homme de spectacles; il a écrit en 2006 les textes de Passage ou Jacques Mercier (se) raconte... au travers de l'enfance, de la poésie, de la musique et de l'émotion. En 2009, il a joué dans Mercier : Go Home!, et a écrit les textes de Mon jardin secret, spectacle qui sera joué en 2010. Il a également rédigé des textes de chansons, des scenarios et de dialogues pour des contes pour enfants et prêté sa voix pour divers enregistrements de spectacles.De 1999 à 2004 il a aussi été directeur littéraire de la collection Les Maîtres de l'Imaginaire à la Renaissance du Livre (Tournai), et est depuis 2006 directeur littéraire de la collection Autour des mots aux éditions Racines.Jacques Mercier a été membre du Conseil Supérieur de la Langue Française ( 1999-2007), de la commission Musique du CGRI, de la commission consultative des Musiques non classiques, du Conseil d'administration du Conseil de la Musique de la communauté française de Belgique (1996-1999), de la commission Musique légère et variétés de la Sabam, du comité de réflexion de la Fondation Boghossian (lien culturel entre l'Orient et l'Occident). Jacques Mercier a été récompensé , en 1980 par la Médaille de la Commission française de la Culture de l'agglomération de Bruxelles pour l'oeuvre littéraire et la promotion des activités culturelles de la communauté française de Belgique, en 1994 il reçoit le prix de l'Alliance Française décerné par l'Association des écrivains wallons (pour services rendus à la langue de chez nous) , le prix Claude de Groulart lui est décerné par l'union Internationale des Journalistes et le la Presse de Langue française (pour la pratique d'une langue orale et écrite claire, précise, élégante mais accessible...) en 1995, le prix Sabam 75 ans - Radio. lui est attribué en 1997, il a été élu personnalité de l'année 1999, Clubs “ Richelieu ” Belgique et a réalisé un doublé : Premier au référendum 2001 de Télé Moustique, catégorie « animateur radio » et « Forts en Tête » classée première dans la catégorie « jeux télévisés », il a reçu la récompense Pan d'or en 2005 dans la catégorie : ami des médias, et a reçu le prix Ex-Libris, remis par L'Association des Editeurs de Belgique en 2005 et a été décoré Officier de l'Ordre de Léopold, décoration remise par La Ministre de la Culture, Fadila Laanan, Septembre 2005.Mais après tout cela, me direz-vous, comment se fait-il que Jacques Mercier se retrouve au chaud entre les couvertures d'un dossier «L»? Mais parce qu'il n'a jamais cessé d'écrire bien sûr! Poète, romancier, essayiste, auteur de chansons, Jacques Mercier a publié son premier roman en 1978 et n'a depuis cessé de porter sur les fonds baptismaux de l'écriture des ouvrages aussi différents que Tendresse d'Ibiza (un recueil de poésie), L'Année Treize (un roman de science-fiction) ou encore Le Chocolat Belge...Reste évidemment à résoudre une énigme... Quand dort-il ?

AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:humour - "Philippe Geluck : Amusé et Musée et demi (L'Article n°36)"
stdClass Object ( [audiences] => [domains] => Array ( [0] => 9208 ) )

Ceci pourrait également vous intéresser...

De Salamanque à Guantanamo, une histoire du droit international

Gérard BEDORET , Olivier CORTEN et Pierre KLEIN , De Salamanque à Guantanamo, une histoire du droit international , Futuropolis, 2022, 251 p., 27 € / ePub : 18,99 € , ISBN : 978-2-7548-3353-0Choc ! Une BD, un roman/essai graphique qui n’est ni un roman ni un essai, vient nous délivrer le message de l’année, le contrepoint idéal à nos temps maussades de pandémies, populismes et agressions sociocidaires .    Il était une fois, au sud de Bruxelles, un village blotti autour d’une place atemporelle et moderne. Des dizaines d’artistes et d’intellectuels s’y étaient installés, attirés par la perception d’une âme faufilée entre les venelles, les bosquets, la vieille église et les écoles. Il était une fois, parmi ceux-là, deux professeurs d’université, Olivier Corten et Pierre Klein , et un architecte, Gérard Bedoret . Les premiers, loin de se limiter aux arcanes de leur domaine (le droit international), nourrissaient des projets citoyens. Faire descendre une notion essentielle au sein de publics moins avertis, ouvrir des lucarnes d’information et de réflexion. Le troisième, lui, désirait tourner la page d’une vie professionnelle pour se consacrer à un rêve en planches. Il était une fois, au bout d’une rencontre, un récit bouleversant. Qui nous prend par la main pour nous raconter la plus belle histoire du monde, celle d’une idée, nourricière, notre droit à exister, de manière libre, égale, fraternelle. Le pitch Une histoire du droit international est mis en scènes clés (controverse de Valladolid, massacre de la Saint-Barthélémy, congrès de Vienne, etc.), depuis les traités des 14e et 15e siècles, supervisés par le pape, qui devaient déterminer le partage du monde entre les puissances maritimes, exploratrices, du temps, Espagne et Portugal, puis France. Mais, au fil des chapitres, ce qui sous-tend ou préside les cogitations mute : dieu ou religion, raison et nature, mission civilisatrice, institutionnalisation, recherche d’un équilibre mondial. Le droit international ? Comme le dit Philippe Sands dans la préface, il «  fait tourner le monde et régit le transport et le commerce, les télécommunications et les services postaux, l’alimentation, la guerre et la paix, l’autodétermination et la décolonisation  ». On en entend parler tous les jours : telle horreur relève-t-elle du génocide, du crime contre l’humanité, du crime de guerre ?On parle donc d’une idée qui fonde notre humanité ou plutôt une humanité rêvée, une alter-humanité, relayée par des philosophes, des juristes, des artistes, des citoyens engagés, en contrepoint d’une humanité de bruit et de fureur, de besoins exaucés par la force, la manipulation, l’abus de pouvoir. L’art À dix mille lieues de tout pensum, Une histoire du droit international réussit la gageure de délivrer ses informations (dont le combat du tsar Nicolas II contre la course aux armements) et réflexions dans un pur plaisir de lecture. Les dessins de Gérard Bedoret enchantent les pages : personnages bien campés (Léopold II, Coligny, etc.), décors raffinés (Leyde, La Haye, Constantinople, etc.), couleurs et mise en page imprimant des atmosphères variées, prégnantes au-delà des contenus textuels. Les textes d’Olivier Corten et Pierre Klein sont vifs, limpides, saupoudrés d’infiltrations d’humour. D’où ce miracle de passer des tentatives de réalisation d’un mieux-vivre pour les individus, les peuples, la nature à leurs dévoiements, leurs échecs… en conservant le sourire et l’espoir, le désir d’agir encore. Le dilemme Le prologue du livre nous précipite au côté d’un Palestinien apatride arrêté en 2002 au Pakistan, soupçonné d’être un dirigeant d’Al-Qaïda, transféré d’un camp d’interrogatoire (et de torture) de la CIA à un autre (Guantanamo, Maroc, Lituanie, Afghanistan, Pologne, Thaïlande), privé de tout droit, détruit. L’épisode est une mise en abyme du livre. Des règles ont été définies à l’échelon international (convention européenne des droits de l’homme, convention des Nations-Unies contre la torture) pour prévenir l’arbitraire, mais elles sont sans cesse contournées. Amnesty condamne, Obama promet mais les États-Unis ne sont pas tenus de suivre telle convention ou n’acceptent pas la compétence de tel comité, et il y a le droit de veto des membres permanents du conseil de sécurité de l’ONU. Un récit-cadre Un couple de «  philosophes amateurs  » représente le lecteur (du début à la fin du livre), ses espoirs et ses désillusions, un dialogue permanent va faire osciller les avancées théoriques du droit international et les crimes qui les narguent. Ils mettent en situation, alerte et plaisante, une tension aussi vieille que la sociabilisation humaine : le désir d’un système de protection et de justice universelle et l’impossibilité de le faire respecter, «  faute d’autorité supérieure, de juge à compétence obligatoire  ».Bedoret, Corten et Klein, avec Une histoire du droit international, ont réussi une œuvre animée qui dit le monde tel qu’il est mais aussi tel qu’il pourrait être, au creux de notre aspiration à un paradis perdu, un univers d’adéquation et d’harmonie (qui est sans doute la transposition du lien enfant-mère prénatal). Tel qu’il est ne veut pas dire «  dominé par le Mal  ». Non, à relire, en filigrane du récit et en accéléré, notre histoire moderne (huit siècles), on est uppercuté par une évidence : deux forces (qui opposent ceux qui ont une préoccupation empathique vis-à-vis de l’autre et ceux qui l’instrumentalisent, le néantisent) se disputent le monde de toute éternité et leurs victoires ne sont jamais qu’éphémères, leur emprise n’est jamais globalisée. Le droit international a sauvé des millions de vie mais n’a pas empêché le massacre de millions d’autres. Propulsé bien des avancées (le respect des femmes, des enfants, des gens de couleur) mais vécu des régressions (droits des femmes aux États-Unis ces dernières années). Rappels édifiants à l’appui. Et notre dignité consiste à poursuivre la lutte. Comme les héros de La peste, l’étendard d’Albert Camus. En espérant qu’une utopie concrétisée nous attende au loin. Qu’on peut déjà tenter d’édifier autour de soi. Philippe…

De l’autre côté à Montréal

Après avoir dépeint les vicissitudes de la colocation en…

Ne m’oublie pas

«  Je ne peux pas rester ici, Papa et Maman doivent être morts d’inquiétude, ils m’attendent !  » Tels…