Permafrost : de l’anglais permafrost. Désigne un sous-sol gelé en permanence, au moins pendant deux ans. Ni racines, ni animaux ne peuvent pénétrer le vrai permafrost. Là où il est présent depuis plusieurs cycles glaciaires le permafrost peut être épais de plusieurs centaines de mètres.
L’homme apparaît, bloc minéral, silencieux, à peine humain. Le jour il erre sur les routes, le long des voies ferrées. La nuit, dans une immense fabrique, il surveille les machines. Il se couche contre les calandres, aime le contact du métal et de la rouille. Tout ce qui est dur le rassure. Et la certitude des machines toujours vient l’apaiser.
Il revient chaque nuit devant l’immeuble d’une jeune fille endormie. Il grimpe à l’étage et il voit, par la fenêtre, le corps de la dormeuse. Il joue à caresser de son ombre les hanches, le flanc, la nuque, le visage de la jeune femme, et redescendre et remonter tout le long de ce corps exposé. Il ne dit rien, puis il s’en va errer le long des routes, intranquille fantôme, incapable d’habiter cette vie autrement…
La jeune fille le sent venir chaque nuit. Lui, et ce qui vient avec lui : en même temps ce désir et cette peur, comme depuis son enfance ; l’homme, ce mystère déjà dans l’obscurité de sa chambre.
Mais tout cela nous est conté par la voix d’une autre femme, témoin, attentive, qui peu à peu prend le pas sur ce qui survient. Et la rencontre de l’homme et de cette femme-là peut, semble-t-il, survenir.
Comme une tentative d’une histoire à deux. Comme la mise au monde de quelque chose de plus grand que soi.
On retrouve Capiche le héros ardennais avec toute sa verve, dans une pièce qui s'inspire…
Lorsque, la veille de Noël, Eléonore pénètre dans un salon de coiffure sans avoir pris rendez-vous, elle est loin de se douter de ce qui l'attend. Car Nuwu, coiffeuse d'âmes de son état, a bien une réservation à son nom. Peu à peu, elle éprouve le sentiment étrange que rien ne se déroule comme elle l'avait imaginé. Un peu comme si le temps s'était arrêté. Alors, quand Claire débarque et s'étonne, elle, de ne pas figurer sur le carnet de rendez-vous, la confusion s'installe : que peuvent bien partager en commun ces deux femmes ? Une comédie décoiffante coécrite par deux auteurs que la crise du covid-19 a fait se rencontrer.Lorsque, la veille de Noël, Eléonore pénètre dans un salon de coiffure sans avoir pris rendez-vous, elle est loin de se douter de ce qui l'attend. Car Nuwu, coiffeuse d'âmes de son état, a bien une réservation à son nom. Peu à peu, elle éprouve le sentiment étrange que rien ne se déroule comme elle l'avait imaginé. Un peu comme si le temps s'était arrêté. Alors, quand Claire débarque et s'étonne, elle, de ne pas figurer sur le carnet de rendez-vous, la confusion s'installe : que peuvent bien partager en commun ces deux femmes ? Une comédie décoiffante…