Écrits à l’image des avancées et reculs de la célèbre danse padouane immortalisée par Ravel, les vingt-cinq poèmes de ce recueil se veulent un éloge contrasté à celle, volontairement disparue, qui fut la compagne et l’épouse de l’auteur durant près de trente-trois ans de sa vie.
C’est un art si subtil / que celui de l’oubli / lorsqu’on le veut heureux. Par ces premiers vers, Pierre Yerlès confie le propos de ce recueil posant le délicat problème de l’euthanasie. On lira avec profit ce livre en parallèle avec la belle œuvre d’Almodovar, La chambre d’à côté, où le cinéaste espagnol réalise son premier film en anglais, inspiré du livre Quel est donc ton tourment ? de l’écrivaine américaine Sigrid Nunez. Si Almodovar se demande comment accompagner quelqu’un dans la mort, en un travail de réflexion où les aspects psycho-affectifs voisinent avec ceux d’une réflexion socio-politique, Pierre Yerlès, faisant référence à deux cultures qu’il maitrise bien, aborde le problème de…
"Un beau livre, sobre, vif, qui rend tangibles les saisons et les heures. Les illustrations d’Anne Leloup devancent ou suivent le poème avec la force sereine des empreintes." Critique de Françoise Lison dans Le courrier de l’Escaut paru en octobre 1999. Extrait : "A force de se chercher de se trouver de se perdre de rouvrir le sentier des rencontres de déplorer les malentendus les impasses de célébrer les retrouvailles ils déboucheront dans la clarté sans fin" [Source : Le site des éditions…