Paul Klee jusqu'au fond de l'avenir


RÉSUMÉ

C’est à Berne, où Paul Klee (1879-1940) est né et enterré, que Stéphane Lambert nous entraîne, questionnant le lien entre paysage et créativité, entre ancrage et vision, entre réalité et mythologie. Il explore la matière et les effets de l’œuvre en tissant un lien subtil entre le chemin de l’homme et le cheminement de l’artiste. Cent mètres séparent la sépulture de Paul Klee de la fondation qui porte son nom (superbe réalisation de Renzo Piano à partir d’un motif de Klee) : cette proximité entre la réalité concrète de l’abîme et la vitalité de la création est au cœur de l’émotion.

Chaque chapitre a pour titre une citation de Klee. Ainsi l’esprit du peintre accompagne le lecteur dans ce voyage à travers son œuvre et révèle le souffle de l’invisible qui la traverse.


COUPS DE CŒUR ET SÉLECTIONS

À PROPOS DE L'AUTEUR
Stéphane Lambert
Auteur de Paul Klee jusqu'au fond de l'avenir
Né le 17 octobre 1974, Stéphane Lambert est licencié en langues et littératures romanes à l'Université Libre de Bruxelles. Il a été très actif dans le domaine du livre et de la littérature en Belgique en tant qu’éditeur (il a notamment cofondé les éditions LE GRAND MIROIR). Il collabore régulièrement à la presse écrite où il réalise principalement des portraits d’acteurs et d’actrices. En tant qu’écrivain, il a reçu divers prix et bourses (Prix Malpertuis de l’Académie Royale de Langue et de Littérature françaises en 2000 pour l’ensemble de ses premiers textes, bourse spéciale de la Fondation Spes…). Il a enseigné une année à l’Université Charles à Prague. En janvier 2007, il succède à Anne Molitor à la direction de la Maison du spectacle La Bellone à Bruxelles (www.bellone.be). A travers son travail d’écriture, Stéphane Lambert cherche à atteindre le mot à l’origine de la matière (matière impalpable qui fonde l’expérience), outrepasser le trop connu pour capter l’insaisissable. Selon lui, il n’existe pas de métier d’écriture, il n’y a que des livres nécessaires à extraire de leur nuit. Dans cette avancée nébuleuse et sans fin, l’écrivain taille dans sa chair pour en sortir des phrases, et taille dans ses phrases pour les réduire peu à peu en cendres flamboyantes. Marqué par l’art, et des courants comme le symbolisme, Stéphane Lambert livre dans ses textes un combat avec l’obscurité, alliée à l’angoisse, qui sans cesse menace de tout anéantir. C’est dans ce vertigineux interstice (cette presque mort, ce bord de folie) que son écriture creuse, non pas sa tombe, mais un gisement d’énergie. 2 ŒUVRES QUE JE SOUHAITE FAIRE CONNAÎTRE Virginia Woolf, Vers le phare (connu aussi sous le titre erroné de La promenade au phare) Samuel Beckett, Molloy (premier tome de la trilogie que complètent Malone meurt et L’innommable)


NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

On peint pour habiter l’acte de peindre, pour aller plus loin que la peinture. On peint pour trouver l’harmonie au milieu du champ de bataille. On cherche une logique au chaos. Après, entre autres, son ouvrage Être moi toujours plus fort. Les paysages intérieurs de Léon Spilliaert (paru aux éditions Arléa), Stéphane Lambert poursuit son travail d’articulation du visible au dicible, cette fois dans les traces de Paul Klee. L’écrivain et essayiste voyage en Suisse, à Berne, là où est né et enterré le peintre.D’emblée, dès les premières lignes de Paul Klee jusqu’au fond de l’avenir (également aux éditions Arléa), sont convoqués l’imaginaire de Stéphane Lambert, son cheminement dans la…


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