Papon est-il responsable du silence de Jean Lagneau?

À PROPOS DE L'AUTEUR
Anita DROHÉ

Auteur de Papon est-il responsable du silence de Jean Lagneau?

Née à Virton le 30 juin 1949, Anita Drohé a été bercée, dans sa plus tendre enfance, aux accents du Chant des partisans, des coups de gueule de Marguerite Brouhon - sa voisine - et des frasques de Nestor Outer énoncées à voix feutrées. De là sans doute sa passion pour les chats, sa curiosité pour le monde des arts et son rêve de voyages. L'ailleurs autorise à l'extase de la découverte et des retrouvailles : elle a arrêté ses lieux de méditation sur les Zattere du Dorsoduro ou dans les jardins de Suzhou.Elle a découvert le monde des livres au cours de ses humanités gréco-latines à l'Athénée Royal de Virton où elle enseigne depuis 1975.Elle a collaboré aux revues La Dryade et le Gletton dont elle fut co-fondatrice. Ses poèmes primés au tournoi de poésie «Liège des jeunes poètes» ont été publiés dans l'anthologie Poètes français du Luxembourg belge (R. Brucher, Ed. de l'Académie luxembourgeoise, 1978). Elle publie L'effusion ou les impossibles amours de Virton et Saint-Mard, puis Le dictionnaire de l'effusion avec les compères Claude Bossicart, Jean-Luc Geoffroy et Claude Raucy. Lorsque la plume la démange, elle accouche d'un pamphlet, rédige un vibrant hommage, compose un texte utilitaire. Car son statut de femme au travail ne l'autorise pas à disposer du temps suffisant pour une production plus abondante.

AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:xfirstword - "Papon est-il responsable du silence de Jean Lagneau?"
stdClass Object ( [audiences] => [domains] => Array ( [0] => 9174 ) )

Ceci pourrait également vous intéresser...

Petite histoire de l'Académie

À propos du livre (extrait de l'Avant-propos) En Belgique,…

Une revue catholique au tournant du siècle : Durendal 1894-1919

À propos du livre (texte de l'Introduction) Lorsqu'on parcourt une histoire de la littérature belge de langue française, le chapitre consacré à cette époque particulièrement florissante, qui va de 1880 à la première guerre mondiale, frappe par l'éclosion soudaine de revues littéraires qui suivirent l'exemple de la Jeune Belgique. Dans la liste de ces revues plus ou moins éphémères, l'attention est attirée par la longévité surprenante de l'une d'elles, Durendal, revue catholique d'art et de littérature . Ce mensuel catholique parut pendant vingt ans, de 1894 à 1914, alors que la Jeune Belgique ne sortit de presse que durant seize années et que la Wallonie disparut au bout de sept ans. Quelle recette a donc permis à Durendal de garder si long-temps ses lecteurs? Et une seconde question vient à l'esprit : à quoi pouvait bien s'intéresser une revue littéraire catholique à un moment où la littérature catholique semble inexistante? Qui a fondé Durendal ? Quels étaient ses objectifs? Autant de questions sur lesquelles bien peu de critiques ou d'historiens littéraires se sont penchés. En faut-il davantage pour désirer examiner avec un peu d'attention cette revue et la sortir de l'oubli, comme ce fut fait autrefois pour la Jeune Belgique et la Wallonie ? C'est ce que nous allons essayer de faire : rechercher les origines de la revue, découvrir son but, analyser la manière dont elle l'atteignit et les raisons qui la maintinrent en vie au-delà de la durée moyenne d'existence des revues littéraires belges. Ce travail ne se veut pas exhaustif: beaucoup d'aspects devront malheureusement rester ignorés, principalement certains problèmes plus particulièrement artistiques qui sortent de nos compétences par leur caractère trop technique. Nous ne proposerons pas non plus, dans chaque chapitre, un relevé détaillé de tous les articles parus dans Durendal et traitant du sujet mais seulement les extraits les plus significatifs. La présentation typographique de la revue, son illustration de plus en plus abondante et le sommaire de chaque numéro ne nous paraissent pas mériter de longs développements. Il suffit de savoir qu'en 1894 chaque numéro comptait vingt pages, tandis que ce nombre…