À PROPOS DES AUTEURS
Rascal (Pascal Nottet)
Auteur de Orson
Rascal est né en 1959 à Namur en Belgique. Il a aujourd'hui quatre fils et une fille et vit à Soignies. Rascal qualifie son parcours scolaire de "piètre et fugitif !". Lorsqu'il était adolescent, il rêvait de devenir vagabond. Il se définit avant tout comme un auteur et illustrateur de livres jeunesses, son premier métier. Il se dit inspiré par les petits comme les grands mondes et ne se reconnaît pas de maître en particulier. Tout commence pour lui lorsqu'il fait la connaissance de Peter Elliott, à l'âge de 32 ans, lors d'un cocktail arrosé. Ensemble, ils signent des ouvrages jeunesse : "Poussin Noir", "C'est l'histoire d'un loup et d'un cochon" et "Barbedure à l'École des Loisirs". En 2004, Peter et lui se lancent dans leur premier projet de bande dessinée, Étoile, qui prend aujourd'hui vie aux Éditions Delcourt. Étoile est un one-shot et se déroule dans l'univers magique du cirque. Ses principales séries : (AUT) Edith de 1992 à 1993 (AUT) Hausman en 1994 (AUT) Joos en 1992 Au vent mauvais en 2013 Étoile de 2005 à 2006 Nuit du grand méchant loup (La) en 1998 Tribute to Popeye en 2010 Ysoline en 2006
  • Grand Prix Triennal de Littérature de Jeunesse de la Fédération Wallonie-Bruxelles
  • Lauréat d'une Bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Aide à la création, 2007
  • Lauréat d'une Bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Aide au projet, 2012
Mario Ramos
Illustrateur de Orson
Je suis né à Bruxelles, en 1958, d’une mère belge et d’un père portugais. Mon enfance est rythmée par les séjours chez ma grand-mère, à l’orée du bois, et les vacances au soleil du Portugal. Comme tous les enfants, je dessinais. Je n’ai simplement jamais arrêté. Très tôt je suis fasciné par tout ce qu'on peut transmettre avec un simple petit dessin. Je me rappelle des albums de Tintin et des films de Charlie Chaplin. Chez nous, on n’avait pas la télévision, aller au cinéma était très impressionnant. Souvent, de retour à la maison, je dessinais les scènes du film qui m’avaient marqué. J’étais un enfant très tourmenté. Le dessin m’a toujours aidé à vivre. Je fais des études supérieures de communication graphique. C’est là que je découvre le travail de Saul Steinberg et de Tomi Ungerer qui resteront mes principales influences. On s’inscrit toujours dans une continuité. C’est bon de remonter aux sources. En 1983 je commence à gagner ma vie comme dessinateur. J’ai dû un peu m’accrocher mais assez vite, je réussis à faire passer quelques belles idées. Le reste a suivi. A la même période, je publie deux livres chez un jeune éditeur belge qui fait faillite. Ca calme mes envies d’édition. Je réalise de nombreuses affiches, dessins de presse, couvertures, dessins de pub, etc… un peu tout ce qu’on me propose. J’étais curieux. Tout m’intéressait. Vers 91, avec la crise, les clients deviennent frileux. De toute façon, je commençais à me lasser de la publicité (que j’ai arrêtée définitivement), ça n’était plus drôle du tout : les meilleures idées restaient dans les cartons. Tout en continuant les affiches et dessins de presse, je suis revenu vers les livres. J’ai commencé par illustrer des textes mais ce que je voulais c'était raconter mes histoires. En 1995, sort mon premier livre (texte et dessins) : 'Le monde à l’envers' . Depuis, je n’ai plus arrêté. Succès aidant, le livre pour enfants est devenu mon activité principale, sans abandonner les travaux sur commande parce que l’un se nourrit de l’autre. Ce qui m’intéresse, c’est raconter une histoire en dessins. Même lorsque je fais une affiche ou un dessin d'humeur, il y a une petite histoire. Un bon dessin, c’est d’abord une bonne idée. Sans oublier l’humour (la politesse du désespoir ). Je recherche la simplicité (qui, paradoxalement, demande parfois beaucoup de travail). Il faut être très humble par rapport à la création. On attrape des idées qui sont là, autour de nous. Elles ne font que nous traverser pour atterrir sur la feuille blanche (un peu le rôle du paratonnerre). Notre travail, c’est de rendre cela visible. C’est une façon de communiquer. Avec un crayon et du papier, tout est possible. C’est magique ! Mario Ramos, est décédé le 16 décembre 2012, à l'age de 54 ans.

AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:xfirstword - "Orson"
stdClass Object ( [audiences] => Array ( [0] => 17231 ) [domains] => Array ( [0] => 16306 ) )

Ceci pourrait également vous intéresser...

Justin n’a peur de rien

Justin tait sa peur du noir par crainte d'être la cible des moqueries de son entourage. Jusqu'au jour où il se rend compte que son père a peur, lui aussi, quelquefois.Justin tait sa peur du noir par crainte d'être la cible des moqueries de son entourage. Jusqu'au jour où il se rend compte que son père a peur, lui aussi, quelquefois. Philippe Goossens et Thierry Robberecht proposent chez Mijade les aventures d’un nouveau personnage, Justin, un petit loup téméraire. Devant ses amis, Justin n’a peur de rien et se venterait plutôt de ses exploits. Peur de rien, c’est vite dit, car lorsqu’il voit une araignée, il appelle à l’aide. Il sera finalement sauvé par Max, son ami. Et lorsqu’il en discutera avec son père, Justin comprendra qu’on…

J’ai perdu mon sourire

Une petite fille raconte à la première personne qu'elle ne peut plus sourire. Elle seule sait où et pourquoi, elle a perdu son sourire. Un ouvrage sur le…