Oh ! Théo : C’est pas moi

RÉSUMÉ
Théo, un petit garçon espiègle, se dispute avec son amie Nina. Sa maman ne cherche pas à savoir qui a commencé et les punit tous les deux. Sanctionnés, ils sont obligés de ramasser les feuilles mortes. Mais les deux enfants sont persuadés d’être victimes d’une injustice et veulent clamer leur innocence auprès de la maman de Théo. Sur la nécessité de traiter les enfants sur un pied d’égalité.
À PROPOS DES AUTEURS
Benoît Coppée

Auteur de Oh ! Théo : C’est pas moi

J’écris pour murmurer ma blessure. J’écris pour chuchoter où j’ai eu mal, quand j’ai eu mal, combien j’ai eu mal. Même si souvent il n’y paraît rien. Parce que je me cache. Non, je ne me cache pas. Je me livre beaucoup. Mais je cache d’où je viens, ce que j’ai subi et ce que j’ai infligé. Par pudeur. Par peur. Alors je cache mon visage derrière des êtres de papier. Avec le plus sombre, j’écris pour faire une torche d’éclatante lumière. J’ai trop survécu grâce aux bivouacs de Georges Simenon, Jacques Brel, Julos Beaucarne, Henri Vernes, Boris Vian, Hergé et bien d’autres. J’ai senti qu’il y avait chez ceux-là quelque chose à copier. J’écris pour copier mes dieux. Pour d’un souffle chasser l’horrible. Oui, pour chasser l’indicible. J’écris pour que l’indicible aille se ficher dans les yeux de mes démons. Qu’il leur crève les yeux. Qu’ils ne puissent plus voir, mes démons. Qu’ils en perdent leurs mains, leurs doigts, leurs ongles noirs, leurs rires d’ammoniac et leurs haleines jaunes. J’écris pour écarter les barreaux d’une prison. J’écris pour me libérer de certaines grandes mains froides, quasi métalliques, qui enserraient mon corps, le contraignaient, le plaquaient, le réduisaient à l’état d’objet. Avant. J’écris pour témoigner. A mesure que mes mots se libèrent. J’écris pour qu’autour de mes livres, comme autour d’un feu, on se pose des questions. Non point des questions incroyablement difficiles, mais des questions simples : les hommes ont-ils peur des femmes ? Peut-on avoir envie de tuer son conjoint ? Est-ce normal que des parents fouillent les lettres d’amour de leur enfant ? Je suis la femme d’Orient. Elle accouche sans piper ni son ni mot ni souffle ni rien, juste une goutte de sueur sur la tempe, témoin silencieux de la très haute douleur. J’écris avec cette goutte-là. Lauréat d'une Bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Aide au projet, 2008  
Nicolas Viot

Illustrateur de Oh ! Théo : C’est pas moi

Né le 23 juillet 1958 à Nantes, France

Graduat en graphisme et image, ACA, Bruxelles

D’abord, d’abord il y a l’histoire… Puis il y a le travail d’illustration… Et c’est de l’histoire, justement, que la technique d’illustration va dépendre : aquarelle, brou de noix, café, henné, encre de Chine, pastels gras, secs, crayons, acrylique, … C’est le ton, l’ambiance et les couleurs de l’histoire qui vont me guider dans le choix de l’une ou l’autre technique. Puis, je me sers de la vie quotidienne pour les petits détails dans mes dessins… Mon travail couvre autant la bande dessinée que l’illustration (enfant, ado, adulte). Je mets mes dessins au service de la presse hebdomadaire, de l’édition, de la publicité, d’ouvrages pédagogiques, de l’associatif, de journaux d’entreprise, du théâtre pour enfants (affiches), etc. L’exploration de techniques différentes m’amène à présenter mes travaux lors d’expositions personnelles ou collectives. J’ai créé, avec l’écrivain Benoît Coppée, l’asbl « La Plume qui s’poile », qui est un atelier itinérant d’écriture et d’illustration. Ensemble, nous réalisons plusieurs ouvrages pédagogiques et expositions interactives, didactiques, ludiques, … Lauréat d’une Bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Aide au projet, 2008

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