Nonante-neuf poèmes

RÉSUMÉ

Né en 1899 à Wavre et mort en 1978 à Anderlecht, il a écrit une œuvre, presque exclusivement poétique, traduite en une quarantaine de langues. Il a inspiré les plus grands musiciens de son temps, tels Darius Milhaud ou Francis Poulenc. Il a donné son nom à un boulevard bruxellois et à une promenade parisienne sur l’Île de la Cité. Il ? Maurice Carême, le plus célèbre des poètes de Belgique, à moins qu’il n’en soit le plus célèbre instituteur… Dans ses poèmes, en plus de rêveries géographiques et d’invitations aux voyages inutiles, se côtoient choux-fleurs, zèbres, canards, oiseaux, fleurs, et aussi quelques poissons ou insectes. Des poèmes qui avec leurs vers sertis de rimes se destinent aux enfants, mais sans dédaigner pour autant les adultes: la souplesse et les nuances du style de Maurice Carême tracent un espace de vraie modernité. Si Maurice Carême est un poète de la norme, un poète du vers régulier à une époque où l’absence de règles était devenue la règle, c’est aussi un poète qui dissimule derrière cette forme fêlures ou doutes. Ses vers savent aussi être libres, flottants et volontairement imprécis. Et derrière les sentiments dominants de ses poèmes, qui ont à voir avec la joie, affleurent parfois des passions regardant vers la souffrance.

ECOUTER UN EXTRAIT : 

À PROPOS DE L'AUTEUR
Maurice Carême

Auteur de Nonante-neuf poèmes

Maurice Carême est né le 12 mai 1899, dans un milieu modeste, à Wavre. Il y passe son enfance et son adolescence et y poursuit sa scolarité. Dès 1914, âgé d’à peine 15 ans, il écrit des poèmes inspirés par une amie d’enfance, Bertha Detry. Élève brillant, il obtient une bourse et entame des études d’instituteur à l’École normale de Tirlemont. Il y découvre la poésie française du XXe siècle ainsi que les grands poètes de Flandre. Nommé instituteur en 1918 à Anderlecht, il quitte Wavre pour s’y installer. En 1919, il dirige une revue littéraire, Nos jeunes, qu’il rebaptisera La Revue indépendante l’année suivante. Par ce biais, il noue ses premiers contacts littéraires et artistiques. En 1924, il épouse une institutrice, Andrée Gobron, surnommée « Caprine ». En 1925, son premier recueil paraît, 63 illustrations pour un jeu de l’oie. Trois ans plus tard, c’est au tour de son premier roman de voir le jour, Le Martyre d’un supporter. En 1931, il fonde avec Géo Norge, Georges Linze et quelques autres, Le Journal des Poètes. À ses débuts, Maurice Carême est fasciné par les surréalistes. Toutefois, son recueil Reflets d’hélice, publié en 1932 et marqué par l’écriture automatique, met un terme à cette fascination. Traversant une crise existentielle qu’il tente de résoudre en se plongeant dans les souvenirs d’enfance, c’est naturellement qu’il se tourne vers la poésie pour enfant et la simplicité de ton qu’elle nécessite.
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Son art est la simplicité même. On a souvent confondu cette limpidité qui semble couler de source, cette fantaisie dansante, cette grâce musicale, avec la candeur, voire le simplisme, d’une poésie dédiée aux enfants – Maurice Carême, poète des écoliers – sans soupçonner la versification subtile ni envisager les thématiques qu’elles recèlent.Nonante-neuf poèmes, l’anthologie composée par Rony Demaeseneer, Christian Libens et Rossano Rosi, qu’ils complètent d’une postface analysant l’œuvre du poète et soulignant sa modernité, nous en propose une retraversée au fil des recueils qui nous parlent toujours : Mère (1935), La Lanterne magique (1947), La Maison blanche (1949), La…


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