Nietzsche évoque les bêtes de son œuvre, des sangsues du savoir à l’aigle du soleil. Il reconnaît que ses métaphores étaient exsangues, que lui-même n’avait plus de corps, et qu’il fallut la maladie pour se remettre à respirer. Dès lors, ses amours se raniment, depuis la Cosima de Wagner qu’il courtisa grâce à un perroquet, jusqu’à Lou Salomé, qu’il tenta d’arracher à ses bichons. Mais à présent, le philosophe a cessé de souffrir par ces femmes, et de parler, il peut écouter les oiseaux, et chanter pour les chevaux.
Sandrine Willems est née à Bruxelles en 1968. Ayant commencé très jeune un parcours de comédienne, elle entreprend ensuite des études de philosophie, qui s’achèvent par une thèse de doctorat sur Georges Bataille. Une licence d’études théâtrales à Strasbourg la ramène alors au théâtre par la mise en scène. Elle réalise ensuite, pour le cinéma et la télévision, plusieurs courts et moyens métrages, ainsi que des documentaires musicaux. Enfin, l’écriture de scénarios l’ayant conduite à la littérature, c’est à celle-ci qu’elle se consacre depuis quelques années.
Paris, 1663. Au cours d'une soirée, Armand, marquis de Canilhac, reconnaît, au cou d'une jeune Iroquoise, un saphir qui appartenait à son frère adoptif, Loup, qu'il a trahi et condamné aux galères vingt…
«Depuis la révolution verte, les jouisseurs et les hédonistes sont emmenés, sous…
1911. À trente ans, Esther Cladel, vendeuse de mode à Paris, vit encore chez ses parents.…