Lise raconte l’histoire de Claire, et le texte qui se déroule sur le papier lui parle de son histoire à elle, la précède et la rattrape en même temps. Roman en miroir où l’émotion affleure sans cesse. « Écrire l’histoire de Claire, c’était tenter d’être moi-même, pousser le jeu et laisser la peur, la rage, l’impatience monter… C’était me méfier aussi. De ce qu’elle aurait pu faire de tout cela. […] Parler sépare. Je me suis tue, je n’ai plus bougé si longtemps… Ève, est-ce qu’écrire c’est encore parler?… »
"Un beau livre, sobre, vif, qui rend tangibles les saisons et les heures. Les illustrations d’Anne Leloup devancent ou suivent le poème avec la force sereine des empreintes." Critique de Françoise Lison dans Le courrier de l’Escaut paru en octobre 1999. Extrait : "A force de se chercher de se trouver de se perdre de rouvrir le sentier des rencontres de déplorer les malentendus les impasses de célébrer les retrouvailles ils déboucheront dans la clarté sans fin" [Source : Le site des éditions…