En donnant, dans ce premier recueil de poésie, la parole au chardon, Marc Menu acère encore un peu plus sa plume en jouant avec les caractéristiques de cette plante plus proche de l’ortie que de la tulipe. Bibliothécaire de formation, l’auteur nous avait enchantés avec ses Petites méchancetés sans grandes conséquences, quelques courtes nouvelles grinçantes réunies chez l’éditeur Quadrature. Ici, dès les premières lignes, le lecteur comprend que derrière cette mauvaise herbe anthropomorphe se cache l’homme, et donc le poète avec ses doutes, ses désenchantements et ses contradictions. Plus intimes, plus personnels aussi, ces poèmes font entendre une voix déçue, désabusée mais qui n’hésite pas, en murmurant, à adopter un ton sarcastique et ironique car,…
Les Saisons est avant tout un livre savoureux où plaisir et intelligence coïncident. Le recueil…
Préface de Philippe Jones À propos du livre Mélot du Dy, né à Bruxelles en 1891, mort à Rixensart en 1956,…