Engoncée dans la vallée, entourée de pins et de sycomores, la ville de Melvile comptait, avant la fermeture des scieries Tréjean, plus d’un millier d’habitants. Implantés depuis la fin du siècle dernier, les Tréjean possédaient la moitié de la ville et il était de tradition qu’ils en soient maires de père en fils.
Un accident de chasse arrêta brutalement la lignée, emportant avec elle l’industrie locale. C’était une ville tranquille et on ne lui connaissait jusqu’alors pas de grands crimes ni d’événements marquants.
À quelques exceptions près…
Auteur et illustrateur de Melvile : Les chroniques de Melvile